Imaginez une seconde Paris sans ses bistrots. Ces adresses, qui encapsulent l’âme de la capitale à leurs tables et leurs comptoirs, méritent amplement l’attention qui leur est donnée en ce mois de mai ! En effet, jusqu’à la fin du mois, les photographes Pierre Josse et Pierrick Bourgault exposent leurs clichés sur les grilles et dans la boutique de l’Hôtel de Ville de Paris. Pleins de vie, vibrants, noir et blanc ou colorés, ces clichés capturent parfaitement l’atmosphère électrique et historique parisienne. Carrefour des populations de Paris, guindés ou décontractés, avec des serveurs.euses habillé.es en traditionnels habits ou en mode plus hipster, les bistrots ont évolué avec leur temps. Mais une chose est sûre : ils font partie intégrante de l’histoire de la ville. Ne manquez pas l’exposition « Au bonheur des bistrots » !
Les bistrots, lieu social par excellence en voie de disparition
Dans l’article de la Ville de Paris dédié à cette exposition organisée par la Mairie, les deux photographes expliquent en effet que le nombre de bistrots baisse en France année après année. Entre 2011 et 2016 par exemple, « leur nombre a diminué de 2,8% par an », regrettent les deux artistes. Cette exposition met donc en avant l’importance de ces adresses, véritables vecteurs de lien social. Car au bistrot, on se retrouve entre toutes classes sociales, autour d’une promesse simple : passer un bon moment dans une adresse de quartier. Habitués et gens de passage se croisent à table, et surtout au comptoir. C’est d’ailleurs une des caractéristiques incontournables d’un bistrot !
Scènes de liesse la nuit, traditionnel café-croissant-journal le matin, ouverture, fermeture, concerts, moments privilégiés de l’équipe entre deux pics d’affluence… Cette exposition, composée d’un peu plus d’une quarantaine de photographies, est une vraie plongée dans l’intimité des bistrots, à Paris mais aussi dans le reste de la France. Un bon moyen de dézoomer, prendre du recul, et se voir à la table de l’un de ces bistrots, et se rappeler tous les moments passés. Et surtout l’importance de sauvegarder l’âme du bistrot.