Construite en 1886 et refaite dans les années 20, la piscine Oberkampf est l’un des précieux vestiges Art déco de la capitale. Appréciée de ses usagers et des riverains, l’infrastructure historique est pourtant vouée à disparaitre le 28 février prochain à la suite du non-renouvellement du bail par son propriétaire. En colère face à cette décision, les habitants du 11e arrondissement ont lancé une pétition adressée à Anne Hidalgo pour le maintien de la piscine.
La piscine Oberkampf menacée
Historique, l’établissement est aujourd’hui utilisé par de nombreux riverains mais aussi par les élèves de huit écoles. À quelques jours de la fin du bail, l’avenir du bassin est plus que jamais incertain, d’où l’indignation des Parisiens usagers ou attachés au patrimoine de la ville. Le propriétaire n’a d’ailleurs pas donné les raisons du non-renouvellement, ni d’indications sur un éventuel projet immobilier.
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Malgré une demande de protection Ville de Paris et les préoccupations de François Vauglin, maire du 11e arrondissement, la piscine Oberkampf est aujourd’hui sur le point d’être démolie. Ses habitués, représentés par Carole Battestini, ont alors lancé une pétition pour son maintien le 15 février dernier. « Par cette fermeture le 28 février 2022, c’est le bien-être de nos riverains et l’apprentissage de la natation scolaire ainsi que des écoles de natation qui se voient injustement touchés. » regrette la Parisienne. Aujourd’hui, la réclamation adressée à la Mairie de Paris a recueilli près de 1 600 signatures. En parallèle, François Vauglin a soumis le dossier à Roselyne Bachelot, dans le but d’inscrire la piscine aux Monuments Historiques, et ainsi d’obtenir sa protection. Affaire à suivre…
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Âgée de près de 140 ans, la piscine était originellement appelée « Bains Parisiens ». Mais au-delà de sa dimension historique, elle a aussi toujours été appréciée pour son cadre agréable et esthétique. Carreaux de céramique, bassin en L et grande verrière : les jolies caractéristiques du bassin Art déco ont attiré plus d’un baigneur ! Reste à savoir si l’on pourra encore apprécier ce joyau du patrimoine après le 28 février…