Passant au peigne fin plus de 850 villes européennes, les analystes de The Lancet Planetary Health placent Paris comme la ville du continent où l’on a le plus de risques de mourir en période de canicule. Une surmortalité induite par les températures extrêmes qui ne font pas bonne presse pour la capitale française.
Paris, première ville d’Europe où l’on risque de mourir de chaud
Voilà un constat dont on se serait bien passés : en période de fortes chaleurs, la ville de Paris serait donc la plus meurtrière de toutes les capitales d’Europe. Pour parvenir à ce constat, la revue The Lancet et ses analystes ont décortiqué de nombreuses données relatives aux températures, à la démographie ou à l’aménagement urbain. Ainsi, en se penchant sur la période de l’an 2000 à 2019, la capitale française figure tout un haut d’un classement peu reluisant.
À Paris, on estime à environ 400 le nombre de personnes décédant prématurément en raison des chaleurs importantes. En cause majoritairement ? L’effet d’îlot de chaleur, particulièrement intense dans la ville, crée une sensation particulière d’étouffement, créant parfois des différences de chaleur de 10 degrés Celsius entre la capitale et les villes avoisinantes. Autres paramètres propres à la capitale, le manque de végétation et la couleur du goudron, absorbant beaucoup de chaleur, rendent encore plus désagréable et dangereuse la canicule à Paris.
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