Depuis 1968, les mascottes accompagnent les Jeux Olympiques ! Véritables ambassadrices du pays d’accueil, ces dernières doivent à la fois représenter l’esprit olympique et ses valeurs, mais aussi la culture du pays. Mais sont-elles pour autant appréciées ? D’après un sondage réalisé par YouGov et publié sur le site l’Internaute, 54% des Français sondés n’aimeraient pas du tout la mascotte des JO de Paris. Il faut dire que Phryge, le petit bonnet phrygien, a surpris par sa forme, devenant la risée de tout internet… Mais elle n’est pas la seule à ne pas avoir séduit le grand public ! Voici le classement des « pires » mascottes de l’histoire des JO.
Amik le castor des Jeux olympiques de Montréal de 1976
Cette mascotte était supposée représenter un castor, un animal très emblématique au Canada. D’ailleurs, un concours national a été mis en place pour trouver son nom ! Amik signifie « castor » en algonquin, une langue indigène très répandue au Canada. Mais par sa couleur et sa forme quelque peu abstraite, difficile de vraiment deviner l’animal…
Izzy, l’intrigante mascotte des JO d’Atlanta de 1996
Alors autant vous le dire tout de suite, Izzy n’est ni un objet, ni un humain, ni même un animal. Son créateur ne saurait même pas vous dire ce qu’il est vraiment ! Depuis sa présentation officielle en 1993, « Whatizit » rebaptisé « Izzy » par 32 enfants américains sélectionnés, a reçu beaucoup de moqueries. En tout cas, il ne manque pas de clin d’œil pour rappeler les JO : les cinq anneaux olympiques se trouvent à différents endroits dans son corps, et il tient la flamme olympique… Pour le reste, on vous laisse chercher !
Wenlock et Mandeville, les deux mascottes des JO de Londres en 2012
Mais pourquoi avoir choisi ces deux mascottes pour représenter les JO de Londres ? Aujourd’hui encore, certains Anglais se le demandent. Il faut dire que Wenlock et Mandeville ont fait scandale à cause de leur production controversée en Chine… Certains ont trouvé des ressemblances avec les caméras installées un peu partout dans la ville, d’autres ont comparé les mascottes à des pénis. Deux salles, deux ambiances donc !
Athena et Phevos, les jumeaux des Jeux d’Athènes en 2004
Si ces mascottes portent toutes deux des noms de dieux de l’Olympe, elles n’en ont franchement pas l’allure. Et pourtant, leurs formes atypiques ont bien une raison : celles-ci représentent les poupées « daidala »typiques de la Grèce Antique. Il n’empêche qu’elles restent très particulières.
Schuss, le skieur des JO de Grenoble de 1968
Alors oui, on vous le concède, Schuss est très vieux, mais il faut reconnaître que son design n’est pas très heureux. Et pour cause ! Sa créatrice n’a eu qu’une seule nuit pour imaginer ce petit bonhomme en forme de zigzag. On comprend mieux pourquoi il ne semble pas très abouti !
Phryges, le bonnet phrygien des JO de Paris 2024
Comme on le disait en préambule de cet article, les Phryges n’ont pas reçu que de bonnes critiques. La mascotte a d’ailleurs été pas mal détournée depuis sa présentation au grand public il y a deux ans, en étant massivement comparée à un clitoris… De quoi en faire sourire certains.