« À m’asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi, et regarder les gens tant qu’il y’en a » Depuis quelques années, un doux vent de poésie souffle sur le Jardin du Palais Royal. Telle une invitation à la rêverie, les douces phrases gravées sur les bancs du célèbre jardin parisien sont pour les promeneurs des présents hors du temps…
« Nous ne regardons jamais assez, jamais assez juste, jamais assez passionnément. » Colette
Il y a quelques années à peine, le Jardin du Palais Royal se parait de nouvelles allées, prenant le nom de deux artistes qui marquèrent le XXème siècle par leurs mots : Jean Cocteau et Colette. Depuis, le Centre des Monuments Nationaux le présente comme « Le Jardin des belles lettres ». Le long des allées Colette et Jean Cocteau, quelques bancs-poèmes parsèment ainsi le Jardin du Palais Royal, parcouru maintes fois par ces deux artistes, dont la ferveur des mots a su traverser le temps.
« Perdre l’enfance, c’est perdre tout. C’est douter. » Jean Cocteau
Au sein de l’un des jardins favoris des parisiens, l’idée de ces bancs-poèmes ornant les allées a germé à la suite d’installation de dix chaises-poèmes en 2016. Accrochées deux par deux, ces chaises baptisées « Les confidents » furent réalisées par le sculpteur Michel Goulet, en collaboration avec François Massut, à la tête du collectif « Poésie is not dead ». Face à face, accrochées deux par deux, ces chaises confidentes sont par essence une invitation au dialogue et au partage. Trois ans plus tard, au coeur du Jardin des belles lettres, 18 bancs-poèmes arborent les jolis mots des illustres Colette et Cocteau, qui vécurent et écrivirent en ces lieux…
À lire aussi :
- La place de Fürstenberg, l’atout charme de Saint-Germain-des-Près…
- La Place Dauphine ou le paradis des épicuriens au cœur de Paris
- En 2022, les Fontaines Wallace fêtent leurs 150 ans