Sans être venue nous le dire, elle s’en est allée. Et nos larmes n’y pourront rien changer. Mannequin, actrice, chanteuse, femme engagée… l’ex fan des sixties Jane Birkin est décédée ce dimanche 16 juillet, à l’âge de 76 ans. Depuis son départ, de nombreux artistes ont souhaité rendre hommage à la plus Parisienne des Anglaises. Une artiste-femme complète, décrite comme douce, libre et généreuse par tous. Etienne Daho, son complice de toujours a fait part de son immense tristesse. « Inimaginable de vivre dans un monde sans ta lumière » a écrit le chanteur sur son compte Instagram. L’acteur Pierre Richard a quant à lui salué cette femme « si drôle, si intelligente, si fragile, si tout ».
L’autre muse de Serge Gainsbourg, Brigitte Bardot, a elle aussi souhaité exprimer sa peine. « J’ai un gros chagrin, Jane est partie ! » a écrit BB dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux. Et de poursuivre : « Quand on est aussi fraîche, aussi spontanée, avec une voix d’enfant, on a pas le droit de mourir. Elle reste éternelle dans nos coeurs. » Pour ne jamais l’oublier elle et son parcours, voici quelques adresses cultes à Paris qui font partie du chemin de vie de Jane Birkin. Oui, entre Jane et les Français, c’était Je t’aime… moi aussi, ad vitam aeternam.
Jane Birkin : Je t’aime… moi aussi
Les adresses cultes de Jane Birkin à Paris
Le 50 rue d’Assas, le dernier lieu de vie de Jane Birkin
C’est dans le 6ème arrondissement de Paris que Jane a vécu ses derniers instants. Ce dimanche 16 juillet, son corps sans vie a été retrouvé dans son appartement, situé au 50 rue d’Assas. Depuis lundi, les chaines de télévisions et paparazzis se pressent dans cette rue. Mais aussi et surtout, les fans de Jane déposent des fleurs au pied de l’immeuble. Dans son quartier, voisins et commerçants évoquent à l’unisson sa gentillesse et sa simplicité. Ils la décrivent tous comme une femme « très accessible ». Ainsi, il n’était pas rare de la croiser au salon de thé Bread and Roses, ou au restaurant « Chez Georgette ». Oui, Jane était l’âme de Saint-Germain-des-Près.
L’hôtel le Hilton
Au départ, les choses semblaient mal parties entre Serge Gainsbourg et Jane Birkin. En plein tournage pour le film « Slogan » les relations sont tendues. Pierre Grimblat décide alors d’organiser un dîner entre Jane et Serge chez Régine. S’en suit une « soirée historique » comme se plait à le dire Jane. En une seule soirée, ils tombent amoureux. Après un passage festif au Rasputine, Gainsbourg emmène Jane à l’Hôtel Hilton, où le dandy a ses habitudes. Alors que Jane fait un crochet par la salle de bain, elle retrouve Serge endormi sur le lit. Exit la nuit d’amour. Mutine et romantique, Jane descend alors au drugstore acheter le disque sur lequel Serge lui a marché sur les pieds Chez Régine « Yummy, yummy, yummy » d’Ohio Express. Avec humour, elle lui glisse le disque entre les doigts de pieds et repart. « Un début parfait » selon l’ex fan des sixties.
Les restaurants italiens et japonais favoris de Jane Birkin à Paris
L’an dernier, dans un entretien accordé au magazine Vogue, Jane Birkin confiait ses adresses parisiennes fétiches pour bien manger. Grande amatrice de cuisine japonaise et italienne, Jane donnait à Vogue les adresses où elle avait ses habitudes: Yen, Horatu, Jugetsudo, Marco Polo et les Arènes. D’ailleurs, toujours selon Vogue, l’établissement « Les Arènes » situé dans le 5ème arrondissement de Paris était le café où Jane prenait son croissant et son café chaque matin.
Les lieux de fêtes écumés par Serge Gainsbourg et Jane Birkin
Dans les années 70, Jane et Serge étaient de véritables oiseaux de nuit. À l’époque, il n’était pas rare de les croiser « Chez Castel » rue princesse. Il se rendaient aussi régulièrement dans le temple de la reine de la nuit « Chez Régine », le lieu de leur première danse. Le dit soir, Serge lui marche sur les pieds en dansant. Elle trouve sa maladresse « divine». Incarnation du couple Rock’n roll, le duo faisait le tour des boites de nuit jusqu’à 5 heures du matin, comme Jane le confiait à Paris Match il y a quelques années.
L’Hôtel
Au 13 rue des Beaux Arts dans le 5ème arrondissement de Paris se trouve « L’Hôtel. » Et le saviez-vous ? Cet hôtel est le plus petit hôtel 5 étoiles de la capitale. Autre particularité : c’est dans ce cadre fastueux que Serge Gainsbourg composa l’un de ses plus beaux albums « Histoire de Melody Nelson ». Alors que le 5 bis rue de Verneuil est en travaux, Serge, Jane, Kate et Charlotte vivront à « L’Hôtel » une année durant. Pour la petite anecdote, c’est en ce lieu que Charlotte Gainsbourg fit ses premiers pas.
Le 5 bis rue de Verneuil
Le 5 bis rue de Verneuil fut l’antre de Serge Gainsbourg, jusqu’à ses derniers instants. Alors que la Maison Gainsbourg et le piano-bar Le Gainsbarre ouvriront enfin en septembre, ce dimanche 16 juillet, de nombreux fans de Jane Birkin se sont pressés au 5 bis rue de Verneuil. Un hôtel particulier où Serge, Jane, Kate et Charlotte coulèrent autrefois des jours heureux, de 1969 (année érotique) à 1980.