
Avez-vous déjà réservé vos billets pour voyager pendant les vacances de Pâques et les ponts de mai ? Si oui, quelques mauvaises surprises vous attendent peut-être au bout du chemin, enfin, au bout de la gare. Et pour cause, selon les informations exclusives du Parisien, les contrôleurs SNCF menacent de faire grève. On fait le point.
La grève SNCF qui pourrait faire dérailler les vacances de printemps
Depuis quelques jours, les commentaires vont bon train quant au nouveau design du TGV M, mis en service sur la future ligne Paris-Lyon-Marseille. Si ses innovations redorent le blason de la SNCF (à l’instar de voitures adaptées aux personnes à mobilité réduite) voici qu’une actualité de dernière minute vient noircir le tableau. À la demande des contrôleurs et de leur collectif national, Sud Rail a déposé un préavis de grève du 17 avril au 2 juin. Leur revendication ? Une meilleure évolution de leur rémunération. Et voici ce que rapporte Le Parisien dans le détail.
Une grève des trains pour Pâques et les ponts de mai ? Un préavis déposé
Déjà fortement mobilisés au cours des fêtes de fin d’année 2022, les contrôleurs ont dans le viseur les week-ends des vacances de printemps et les ponts du mois de mai. À la SNCF, le syndicat Sud Rail a en effet déposé un préavis de grève pendant les week-ends, du 17 avril au 2 juin, et plus précisément du jeudi 19h au lundi 8h. Interrogé par Le Parisien, Olivier, l’un des responsables du syndicat prévient « Notre direction fait la sourde oreille. » Et de poursuivre : « Nous allons taper fort, là où ça fait mal ! »
Les contrôleurs réclament une revalorisation salariale
Mais nous parlons là au conditionnel. Pour l’heure, la grève n’est pas confirmée, et seul un préavis est évoqué. Un préavis certes, qu’il faut toutefois prendre au sérieux. Pour le moment, le dialogue est de mise. « Tous les préavis ne conduisent pas à des conséquences sur les plans de transport pour les voyageurs (…) Il y a déjà eu des préavis ces derniers mois mais qui n’ont pas eu d’impact » a tenu à nuancer la SNCF. En d’autres termes, il est pour le moment question de mise en garde.. L’organisation syndicale Sud Rail réclame néanmoins une augmentation de « 100 euros mensuels minimum » de la prime de travail, ainsi que le « respect des horaires collectifs du travail. » Mais alors : les contrôleurs vont-ils mettre leur menace à exécution ? Les voyageurs vont-ils en pâtir lors de leurs voyages en train pendant les vacances de Pâques et les ponts de mai ? Affaire à suivre (de très près).