
Depuis un mois, la place de la Concorde surprend. Celle que l’on appelait autrefois place Louis XV prend aujourd’hui des allures de Paris Plages. En cause : ces quelques 39 palmiers en pot qui interpellent les riverains. Mais pourquoi ces plantes exotiques ont-elles pris place sur la vaste place parisienne ? Et surtout, vont-elles y rester ? Faisons le point.
L’arrivée de palmiers sur la place de la Concorde interroge
En ce moment, avec le soleil et les palmiers, la place de la Concorde semble briller sous sunlights des tropiques. Depuis le mois de février, 39 palmiers ont en effet fait leur apparition sur la grande place parisienne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que leur installation fait parler d’elle. Sur les réseaux sociaux, les commentaires fusent. « On se croirait en Egypte » s’enthousiasment certains, « comment jeter l’argent du contribuable par les fenêtres ! » s’insurgent d’autres. Mais au juste, l’installation de ces 39 palmiers est-elle légitime ? En réalité, il s’agirait d’une expérimentation de la Ville de Paris. Pourtant, leur installation n’a fait l’objet d’aucune demande auprès de la Drac (Direction des affaires culturelles) d’Ile-de-France. En d’autres termes, toute installation supérieure à un mois sur un monument historique classé (en l’occurence la place de la Concorde) doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de la Drac.
Les 39 palmiers vont-ils être installés de façon pérenne ?
Furieuse, la ministre de la culture Rachida Dati a exigé le retrait de ces palmiers en pot place de la Concorde. Selon ses propos, ces derniers « ravagent » la place parisienne emblématique. Si Rachida Dati a réclamé leur retrait avant le 26 mars, les dits palmiers devraient finalement être retirés de la place dans la nuit du 20 au 21 mars. Pour la petite anecdote, ces 39 palmiers avaient été achetés en 2002 pour la première édition de Paris Plages, comme l’explique Le Parisien. Mais où vont repartir les plantes exotiques après leur disparition de la place de la Concorde ? Point de voyage sur la Côte d’Azur, mais direction la pépinière du Bois de Boulogne pour les 39 palmiers squatters.