La RATP, sous l’égide d’Île-de-France Mobilités (IDFM), s’engage résolument à améliorer la qualité de l’air dans le métro parisien. Suite à des préoccupations croissantes concernant la qualité de l’air dans les transports en commun, ces deux entités ont lancé une campagne de transparence et d’action pour remédier à la situation.
Les actions de la RATP face à la pollution
Parmi ces mesures, l’initiative clé est la création d’une carte interactive et de QR codes qui permettront aux voyageurs de connaître la qualité de l’air dans chaque station. Cette carte sera élaborée en collaboration avec AirParif, et tiendra compte de divers paramètres, tels que la profondeur, la longueur et la courbure des stations, ainsi que le niveau de trafic et d’affluence. Les stations seront notées en vert, orange ou rouge en fonction de la qualité de l’air évaluée, fournissant ainsi aux voyageurs des informations essentielles pour leur santé.
Mais l’engagement de la RATP ne s’arrête pas là. La régie des transports s’attaque également aux principaux émetteurs de particules fines dans le métro, à savoir les freins des rames. Bien que de nombreux trains soient déjà équipés de freins électriques, la RATP travaille en collaboration avec l’entreprise américaine Wabtec pour développer des garnitures de freinage moins émissives en particules fines. Cette technologie est en cours de test et devrait être progressivement déployée sur l’ensemble du réseau.
Un autre aspect crucial de l’initiative est la modernisation du système de ventilation. La RATP investit massivement pour convertir les ventilateurs du réseau afin qu’ils puissent contribuer à la purification de l’air. Des nouveaux dispositifs, comme celui de la station Bastille, sont également en cours d’installation pour améliorer le renouvellement de l’air souterrain.
À lire également : RATP : tous les chiffres fous et insolites du métro parisien