Alors que les prix de l’immobilier dans la capitale dépassent souvent les 10 000 €/m2, les choses semblent changer. Lentement, mais sûrement.
Quiconque a déjà cherché un logement à Paris sait que trouver son futur toit est long, laborieux, et surtout coûteux. Une étude récente de Se Loger montre qu’à Paris, un studio étudiant se loue en moyenne 835€ vide et 930€. Des prix exorbitants pour n’importe qui n’étant pas habitué aux loyers de la capitale. Pourtant, la demande n’est jamais en baisse, aidée par les opportunités d’études et d’emplois offertes à Paris. Mais depuis le confinement, une nouvelle tendance semble se dessiner : les gens ne cherchent plus à habiter en ville. Et encore moins à Paris. D’après un autre site de logement réputé, PAP, les recherches pour des logements à Paris ont baissé de – 24% par rapport à l’année dernière. En revanche, le département de la Seine-et-Marne a enregistré une hausse de + 140% des recherches.
Un exode vers la Grande Couronne ?
Avec le confinement et la démocratisation du télétravail, de plus en plus de citadins semblent vouloir s’éloigner des grandes villes pour apprécier le mode de vie plus calme et plus spacieux des banlieues. Cadremploi.fr, le site de recherche d’emploi pour cadres, a confirmé cette tendance avec une autre étude : 70% des cadres parisiens seraient prêts à déménager en grande couronne si le télétravail leur était garanti. Une option que certains semblent considérer. En plus de l’augmentation folle des recherches en Seine-et-Marne, les Yvelines, l’Essonne et le Val d’Oise ont tous vus une augmentation de plus de 100% des recherches de logements. Une tendance qui causerait une baisse de la demande à Paris, et donc une baisse des prix de l’immobilier. Sans oublier l’arrivée prochaine de logements 20% moins chers que le marché à Paris, grâce aux mesures prises par la Mairie pour contrer les bailleurs illégaux sur Airbnb.