La canicule est de retour à Paris, mais cette fois-ci, elle apporte avec elle un invité peu conventionnel : la poussière de sable du Sahara. Une vague de chaleur tardive frappe la capitale française, comme en 2022, et pourrait plonger la capitale dans un ciel rouge orangé.
La capitale bientôt teintée d’orange
L’année dernière, Paris avait été témoin de tempêtes de sable inattendues, survenues au cœur de canicules particulièrement sévères. Cette année, bien que les températures estivales aient été relativement clémentes, une nouvelle fois, la poussière du Sahara s’apprête à traverser l’Hexagone, accompagnée d’une vague de chaleur prévue pour persister au moins une semaine. Cette arrivée soudaine de particules sahariennes inquiète les experts, car elle risque d’exacerber les effets de la chaleur et d’engendrer un pic de pollution atmosphérique.
Ce phénomène climatique tire sa source d’une goutte froide positionnée dans la péninsule ibérique, agissant comme une sorte de pivot atmosphérique qui attire les masses d’air brûlant du Sahara vers le nord. Cette aspiration provoque l’apparition de chaleurs tardives et d’élévations de poussière en altitude, ce qui pourrait affecter Paris et sa région.
Les habitants de la capitale pourraient bientôt avoir l’occasion de contempler de nouveau un ciel parisien teinté de rouge ou d’orange, une vision aussi spectaculaire que déroutante. Comme c’est devenu une habitude en de telles circonstances, il est fortement recommandé de limiter les activités physiques en extérieur et de porter un masque, surtout pour les individus présentant des risques liés aux problèmes respiratoires. En 2022, la capitale française avait été frappée par quatre épisodes similaires en l’espace de quelques mois seulement, un phénomène pourtant inédit, mais qui risque de devenir plus fréquent à l’avenir en raison du dérèglement climatique.