Qui n’a pas envie de se faire de l’argent facilement ? Et qui ne veut pas améliorer le monde de demain en agissant pour la protection de l’environnement ? Afin de mieux comprendre les habitudes de déplacement des Parisiens et des Franciliens et ainsi réduire l’impact environnemental de nos trajets quotidiens, l’Institut Paris Région lance une étude sans précédent. Un suivi des habitants de la capitale et des départements voisins, afin d’avoir une quantité précieuse de données à analyser. Ce suivi se fera sur une base de volontariat, et sera rémunérée d’un chèque-cadeau de 30€. Tout ça pour porter sur soi une balise GPS pendant une semaine. Facile !
Comprendre les déplacements d’aujourd’hui pour imaginer ceux de demain
L’intérêt de cette étude de l’Institut Paris Région, c’est avant tout d’avoir des données rapidement. En effet, si des études similaires existent déjà, leurs résultats sont souvent publiés des années plus tard. Dans un monde qui change aussi vite que le nôtre – comme nous le montre l’explosion du vélo depuis le premier confinement -, avoir des données en temps réel est primordial. C’est donc le but de cette étude, supportée par la Ville de Paris et quatre départements de la région ainsi que la RATP et la SNCF, qui se tiendra d’octobre prochain au mois de mars. 4000 volontaires sont nécessaires pour ce grand chantier mobilités, sur 20000 inscriptions espérées. Ces figures sont volontairement élevées pour tenter de représenter au mieux la variété et la diversité des profils d’habitants de Paris et sa région.
Si vous souhaitez faire partie de cette étude, vous pouvez vous inscrire ici. L’enquête est ouverte à toute personne résidant en Île-de-France et ayant plus de 15 ans. Si vous participez, il vous faudra, pendant la semaine qui vous est assignée, porter un boîtier GPS partout où vous allez pendant 7 jours. Pas de panique pour votre intimité, la traçabilité GPS envoyée à l’Institut Paris Région sera coupée 50 mètres avant votre destination dans les zones denses, et 100 mètres avant dans les zones moins denses. Exploit inouï dans une étude d’une telle ampleur, les résultats seront transmis aux différents organismes seulement 3 mois après la fin de la collecte de données.