Au cœur du 13ème arrondissement, dans le quartier où le street art habille le plus les murs de la capitale, une nouvelle œuvre vient servir de toile de fond aux scènes de vie du quartier.
Le boulevard Vincent Auriol, près de la place d’Italie, c’est un peu devenu le Wynwood (ce quartier à Miami où le street art investit tous les murs) de Paris. Sur les façades des habitations qui longent l’avenue, les œuvres de street art se suivent et ne se ressemblent pas. D’artistes internationaux comme Shepard Fairey (ObeyGiant) et sa Marianne ou encore le Francilien C215, plus d’une vingtaine d’œuvres monumentales sont rassemblés dans ce projet étalé sur ces quelques blocs d’habitation, le « Boulevard Paris 13 ». Le compte pointe d’ailleurs maintenant à exactement 30, puisque la dernière née du quartier, réalisée par le brestois Wen2, vient d’être inaugurée. Derrière cette organisation, c’est toujours Mehdi Ben Cheik, porteur de ce projet de street art à grande ampleur et directeur de la Galerie Itinerrance.
La nouvelle œuvre représente un phare, et est nommée « Les Perdrix ». Résolument bretonne, cette fresque de huit mètres de haut reprend les couleurs noires et blanches du drapeau de la région française, et reproduit un phare réel. La Tourelle des Perdrix, à Loctudy dans le Finistère, d’où le nom de l’œuvre. Une magnifique fresque qui vient compléter les nombreuses œuvres du quartier, ce qui en fait un véritable musée à ciel ouvert. Et l’une des raisons pour laquelle la ligne 6 du métro est notre préférée ! On peut y admirer toutes les fresques, grâce à la portion aérienne qui survole le boulevard Vincent Auriol.