Amoureux d’art de rue, deux street artistes iconiques s’exposent à Paris en novembre à la Galerie Beauregard dans le 2ème arrondissement. On vous en dit plus sur cette exposition mettant en lumière Mélanie Rostagnat et Claudie Baudry, deux femmes engagées amoureuses des mots…
Les Trottoirs s’exposent à Paris
Derrière le fabuleux compte Instagram @Lestrottoirs se cache Mélanie Rostagnat, journaliste, photographe et amoureuse de street art dont les pas s’attardent sur le bitume pour capturer les mots qui y sont déposés. De Beyrout à Lyon, en passant par New York ou Paris, cette artiste femme aux photos empreintes de poésie vous invite à suivre ses pas… Ses travaux artistiques ? Coller ses portraits sur les murs de Paris via son projet OneDayOnePortrait_, mettant en lumière des visages du monde entier dont l’expression laisse pressentir une histoire forte. Distinct de ce dernier, son projet #Lestrottoirs met en lumière les oeuvres de street artistes français disséminées sur le sol, le tout de son point de vue. Petite Poissone, DEIN™, Les Trottoirs qui chantent, Gregos Art… Tous ces artistes de rue aillant laissé leur empreinte sur les trottoirs de Paris ou d’ailleurs sont immortalisés par Mélanie, de même que les mots d’anonymes crayonnés au détour d’une rue. Après plus de trois ans à scruter les sols du monde entier, écumer les messages engagés et arborer ses (si) nombreuses paires de chaussures, le projet de Mélanie Rostagnat fait l’objet d’une expo-vente à Paris. Une exposition à destination des amoureux de photographie et de street art donnée à l’Atelier Beauregard du 22 novembre au 1er décembre 2019.
La rue pour exprimer les mots, la galerie aussi !
Outre les photographies de Mélanie Rostagnat, les visiteurs pourront également poser leur regard sur les travaux de Claudie Baudry alias Achbé, connue pour son compte Instagram @marueparachbe. Amoureux de street art, badauds ou poètes dans l’âme, vos pieds ont sans doute un jour foulé les trottoirs ornés des messages de cette poétesse du bitume. Chaque jour, armée de sa craie, la street artiste Montmartroise crée l’interrogation et invite à la rêverie dans son quartier du 18ème arrondissement « Aimer ou être amer » « Les tueurs de femmes sont toujours des cons joints » « que la chaleur libère les corps sages » « si tu savais comme pleurer fait mâle » avec ses jeux de mots féministes, engagés et aussi pertinents qu’impertinents, Achbé a fait de « sa rue » une place d’expression incontournable du paysage artistique parisien.