Dans la nuit de vendredi à samedi, après un conseil de défense spécial, de nouvelles réouvertures ont été annoncées. On fait le point sur les nouvelles mesures en Île-de-France !
Depuis le début du confinement, la question des sports collectifs restait encore en suspens. Le sport individuel était autorisé, et les stades amateurs ont rouvert le 15 juin après que le feu vert ait été donné par le gouvernement. Cela se limitait toujours aux entraînements en petits groupes, avec respect des mesures de distanciation sociale. Mais à partir de ce 22 juin, les sports collectifs pourront reprendre normalement, tout en gardant des « mesures de prévention adaptées ». Les sports de combat restent interdits. Dans la même lignée, une trentaine de piscines publiques parisiennes vont à nouveau accueillir des nageurs dès le 22 juin. Ici aussi, des mesures d’hygiène renforcées devront être appliquées, et l’affluence sera limitée à un nageur par 4 m2 de piscine. Pile à temps pour les fortes températures qui arrivent la semaine prochaine !
Sport professionnel et de haut niveau
🤼♀️ À partir du 22 juin : les sports collectifs et de combat pourront reprendre un entrainement classique avec contacts
🏟️ À partir du 11 juillet : les stades pourront accueillir du public dans la limite de 5000 personnes pic.twitter.com/lPwEg34rPV
— Ministère des Sports 🇫🇷 (@Sports_gouv) June 20, 2020
Côté divertissements, les casinos accompagneront finalement les cinémas en ouvrant à nouveau le 22 juin. Les centres de vacances pourront aussi accueillir des voyageurs dès lundi. Les stades et hippodromes devront quant à eux attendre jusqu’au 11 juillet, mais ouvriront plus tôt que prévu ! Le nombre de spectateurs sera limité à 5000 personnes. Chaque événement devra être déclaré à la Préfecture au préalable. Les salles de théâtre et discothèques sont pour l’instant encore fermées, et ne rouvriront sûrement pas avant septembre. Cette accélération surprise du calendrier de déconfinement est causé par une amélioration des chiffres épidémiologiques en France. Olivier Véran, Ministre de la Santé, souligne que « la vigilance reste toutefois forte ».