La rentrée 2020 s’annonce particulière. Pour rassurer les étudiants, le gouvernement a annoncé plusieurs aides différentes à venir prochainement.
L’année 2020 aura été une année scolaire unique pour les étudiants. Et ce n’est pas fini ! L’année scolaire 2020-2021 débute le 1er septembre prochain, avec une situation sanitaire toujours délicate. Le retour à la normalité n’est pas pour tout de suite, et cela a de quoi inquiéter les étudiants. Si les cours à distance ont été une adaptation inédite pour tous les étudiants, les étudiants en enseignement supérieur doivent ajouter à ce stress l’argent, l’acceptation dans les écoles… Une situation stressante, à laquelle le gouvernement tente d’offrir des solutions. Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement Supérieur, s’est confiée à nos confrères du Parisien.
Des aides financières pour les étudiants
À partir de la rentrée 2020, le gouvernement débloque un plan de 50 millions d’euros d’aide aux étudiants boursiers. Ces derniers pourront profiter de repas à 1€ au restaurants universitaires du Crous. Un plan de relance va aussi être mis en place, avec la mise à disposition d’ordinateurs pour les élèves les plus précaires, ou encore des chèques alimentaires. Pour aider les étudiants à s’assumer financièrement, les contrats d’emploi étudiants vont être flexibilisés. Au sein des universités, des bibliothèques, des Crous… Le but est de simplifier la démarche de recrutement, et d’offrir plus d’opportunités d’emplois étudiants.
Des aides pour répondre aux étudiants sans écoles
Si les années scolaires précédentes ont vu leur lot de problèmes concernant Parcoursup et les admissions en enseignement secondaire, l’année 2020-2021 s’annonce encore plus périlleuse. Avec les hauts taux de passage au bac 2020, il y a encore plus d’étudiants pour le même nombre de places. À ce jour, la ministre de l’Enseignement Supérieur Frédérique Vidal estime qu’ils sont 9 500 à être dans cette situation. Pour répondre aux étudiants encore en attente de réponse d’admission favorable, 10 000 places en plus vont être financées. Pour aider les étudiants à accepter des choix plus éloignés de leur domicile, des aides à la mobilité allant jusqu’à 500 euros pourront être distribuées. La ministre donne l’exemple d’étudiants d’Île-de-France qui pourraient par exemple étudier à Reims. La ville est à moins d’une heure de train de Paris.
Photo de couverture : Christian Dubovan / Unsplash