En ces temps difficiles, que serions-nous sans l’entraide et l’altruisme ? Si cette crise sanitaire révèle parfois le pire chez certains, d’autres mettent à profit toute leur beauté intérieure et la dédient à leur prochain. Pendant le confinement, et si l’occasion vous était donnée de revoir ces 5 classiques du cinéma qui narrent tout l’altruisme dont l’être humain est capable ? Et si nous puisions un peu d’inspiration dans le fort intérieur de ceux qui ont fait du don de soi une conviction ?
« Le monde ne sera pas détruit pas ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire » Albert Einstein
« L’homme le plus heureux est celui qui fait le bonheur du plus grand nombre d’autres. » Denis Diderot
« Le bonheur est né de l’altruisme et le malheur de l’égoïsme. » Bouddha
1) « Hôtel Rwanda » : le génocide des Tutsis dans les yeux d’un héros africain.
Hôtel Rwanda, c’est l’histoire vraie de l’un des génocides les plus meurtriers que l’humanité ait connu. Le film narre en effet la tentative d’éradication des Tutsis du Rwanda par leurs compatriotes extrémistes hutus, qui fit 800 000 morts en 1994 dans l’indifférence générale. C’est aussi l’histoire de Paul Rusesabagina, directeur de l’hôtel des Mille Collines à Kigali qui fut à l’origine du sauvetage de milliers de personnes pendant le génocide rwandais. En empêchant courageusement les tueurs de pénétrer dans son établissement, il permit ainsi à plus d’un millier de réfugiés, Tutsis et opposants hutus, d’échapper à la mort.
2) Coup de coeur : « Un monde meilleur », une chaine humaine des plus altruistes…
« Je pense qu’il y des gens qui ont trop peur pour croire que les choses peuvent changer, et moi je pense que le monde n’est pas tout à fait dégueulasse. Mais ça doit être dur pour certains qui sont habitués aux choses comme elles sont, même si elles sont moches, d’essayer de les changer… Alors ils abandonnent et alors là tout le monde perd quelque chose. » Le jour de la rentrée des classes, Trévor, 12 ans, reçoit du professeur Simonet un thème de travaux pratiques qui sort de l’ordinaire : inventer un moyen de changer le monde et de le mettre en pratique. Plus mûr et plus emphatique que ses camarades de classe, Trévor prend alors très au sérieux ce devoir pas comme les autres et met tout en oeuvre pour offrir à son prochain « un monde meilleur » Il suggère d’aider de façon désintéressée trois personnes qui devront à leur tour passer le relais pour venir en aide à trois autres inconnus qui en feront de même à leur tour, créant une chaine humaine des plus altruistes. Sortez les mouchoirs !
3) « Sept vies » : comment changer la vie de 7 inconnus…
Hanté par un lourd secret, Ben Thomas, interprété par Will Smith, cherche la rédemption en tentant de changer la vie de 7 personnes qu’il n’a jamais vues. Obnubilé par cette idée, il va tout mettre en oeuvre pour que son dessein se réalise, sans prévoir sa rencontre avec une jeune femme qui va le transformer. Mais quel est donc le lourd secret de cet homme si humain, et pourquoi décide t-il un jour de faire don d’un peu de lui-même à ces 7 êtres humains qui lui sont inconnus ?
4) La Cité de la joie : le don de soi au service des plus démunis…
Après plusieurs heures de lutte, Max Lowe, jeune et riche chirurgien doit se rendre à l’évidence : la petite fille qu’il vient d’opérer est décédée. Profondément ébranlé, ce chirurgien à la dérive décide de tout quitter pour se mettre au service des plus démunis en Inde. Dans les bidonvilles de Calcutta, Max Lowe trouve un sens à sa vie en se donnant corps et âme à ceux qui n’ont rien, ceux qui trouvent le bonheur dans l’infime à la « Cité de la joie » Avec la Cité de la Joie, Roland Joffé a porté à l’écran le best-seller de Dominique Lapierre vendu à plus de 40 millions d’exemplaires. Une belle histoire de rédemption qui permet au regretté Patrick Swayze d’interpréter l’un de ses meilleurs rôles.
5) Le fabuleux destin d’Amélie Poulain : le don de soi dans un monde individualiste…
Serveuse au Café des deux Moulins à Montmartre, Amélie Poulain est une jeune femme pas comme les autres. Passant son temps à observer son prochain et à laisser divaguer son imaginaire, Amélie s’est fixé un but : faire le bien autour d’elle. Elle imagine alors bon nombre de stratagèmes pour intervenir incognito dans l’existence de ceux qui l’entourent. De son voisin « l’homme de verre » en passant par ce vieil homme aveugle à qui la jeune femme décrit avec ardeur ce monde qu’il ne voit pas… Avec le personnage d’Amélie Poulain, Jean-Pierre Jeunet semble hurler cette nécessité du don de soi dans un monde si individualiste.