Paris, la ville des Lumières, la ville de l’amour et, inévitablement, la ville de la nourriture ! Mais comment est représentée la nourriture parisienne dans le cinéma ?
La nourriture, dans les films, peut-être une véritable poésie. « Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain » transforme les légumes en une vocation d’être peintre, « Les Émotifs Anonymes » mêle le chocolat à la maladresse de l’amour… mais quelque soit l’origine du film ou les ingrédients utilisés, la nourriture y est vue comme quelque chose de central, de gourmand, de nostalgique et d’un peu sacré. Après tout, on a la meilleur nourriture du monde, non ?
Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain : Entre les framboises sur le bout des doigts, et les peintures de nature morte du jeune vendeur de légumes, Amélie Poulain est un film plein de verdure ! Où ? Dans Montmartre, sous toutes ses formes.
Ratatouille : Même cuisinée par un rat, la cuisine de Ratatouille est bien celle des grands restos gastros de chefs étoilés. Des portions minuscules, des sauces compliquées et des plats ultras raffinés. Où ? Des égouts aux toits de Paris !
Midnight in Paris : Passé minuit, en tout cas dans les années 20 et selon Woody Allen, c’est du vin que l’on consomme à Paris ! En tout cas, les acteurs de Midnight in Paris n’en finissent jamais de picoler. Où : dans le Montmartre bohème de l’époque !
Moulin Rouge : La « nourriture » que l’on retient de Moulin Rouge ? La fameuse absinthe qui rend fou, avec Kylie Minogue déguisée en petite fée verte sexy. Où ? Dans les quartiers olé olé de Pigalle.
Les Saveurs du Palais : Un film sur la chef cuisto du président de la République, ça donne des images superbes de haute gastronomie compliquée. Entre le choux farci tranche par tranche, les purées sûrement rehaussées d’huile de truffe et les superbes tartes aux fruits millimétrées, on a juste envie d’y manger, nous aussi, au « Palais »: Où ? En banlieue chic.
Marie-Antoinette : Dans Marie-Antoinette, c’est l’opulence et la gourmandise que l’on retrouve à travers la mythique pâtisserie française. La gourmandise y est métaphore de pêché, les aristocrates mangent d’énormes gâteaux recouvert de crèmes avec les joues rouges et les yeux brillants. Où ? À Versailles, bien sûr !
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Les émotifs anonymes : Noir, blanc, aux amandes ou au lait…. C’est le chocolat qui unit Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré dans cette comédie sentimentale made in France. Ici, c’est plutôt Grands Boulevards que l’on se promène.
Photo de bannière : Amélie Poulain