Triste jour pour les oiseaux de nuit, Cyril Bodin, directeur artistique du Bus Palladium, a annoncé hier soir la fermeture définitive du club sur Facebook. Dès la mi-mars, la boîte mythique de la rue Pierre-Fontaine tirera sa révérence et sera rasée, au profit d’un hôtel.
Terminus, tout le monde descend…
Iconique, historique, emblématique : la liste d’adjectifs pour qualifier le club de Pigalle est longue… Pour autant, ce statut de monument de la nuit ne suffira pas à sauver le Bus, lequel va fermer définitivement ses portes. C’est non sans tristesse, on l’imagine, que Cyril Bodin a annoncé la nouvelle ce jeudi soir sur les pages officielles du club. On y apprend de surcroît que le bâtiment qui accueilli le tout-Paris va être tout bonnement rasé, et remplacé par un hôtel.
Petite lueur d’espoir accompagnant cette annonce fracassante : il n’est pas exclu que le Bus renaisse, comme l’indique son directeur artistique. « Il n’est pas impossible que le club soit reconstitué à l’identique (et que j’y sois à nouveau) mais il faudra compter 2 ans de travaux minimum. » Il y a donc une vie après le Bus ! Quoi qu’il en soit, Cyril Bodin a invité « ceux qui venaient, qui ne sont jamais venus, qui ne sont jamais partis, ceux qui auraient aimé y jouer, y rejouer » à venir « foutre le bordel » pour le mois restant.
Si vous étiez à court d’idées pour la réouverture des boîtes, quel meilleur moyen de rendre hommage à ce lieu emblématique qu’en venant y taper du pied une dernière fois ? Prenez exemple sur les Beatles, Mick Jagger, Johnny ou encore Salvador Dalí en leur temps, et venez dansez au Bus jusqu’à l’aube !