La Môme renaît de ses cendres lors d’un spectacle inédit à Paris ! En effet, Nathalie Romier enfile le costume de scène d’Edith Piaf, la dame en noir, pour interpréter un concert hommage émouvant. Rendez-vous tous les mercredis sous le ciel de Paris, au Théâtre les Enfants du Paradis (9e arrondissement), pour un moment de grands frissons avec standing ovation à la clé !
Piaf, Olympia 61
Et pour cause, Nathalie Romier est considérée comme l’une des meilleures interprètes du répertoire de la Môme. Renouant avec une même identité visuelle et musicale, en respectant le même ordre de passage dans un souci de fidélité, le spectacle sera une réplique exacte du récital que PIAF délivra à son public en 1961 !
D’ailleurs, Nathalie Romier ne se contente pas d’une pâle copie d’Edith Piaf. Elle la réinterprète avec émotion et sincérité, se rapprochant au plus près de ce personnage légendaire. Vêtue de la même robe, elle est habitée par la même intensité ! Le public pourra ainsi redécouvrir le mythe PIAF et replonger dans l’atmosphère unique de cet Olympia qui a marqué les esprits
Le dernier Olympia
En 1961, Edith Piaf n’a plus envie de faire de la musique. Ses plus gros succès sont déjà loin derrière elle (La Vie En Rose est sortie 15 ans plus tôt) et la chanteuse ne veut même plus monter sur scène.
Cependant, lorsque Bruno Coquatrix, alors directeur de l’Olympia, fait appel à elle pour sauver la salle de la faillite, la Môme accepte. Elle tient à interpréter sur scène une dernière chanson : Non, je ne regrette rien. On avait proposé ce morceau composé par Charles Dumont et écrit par Michel Vaucaire à la chanteuse quelques semaines seulement avant l’appel de détresse de l’Olympia. Lorsqu’elle l’entend pour la première fois, c’est le coup de foudre. C’est donc cette chanson que Piaf décide d’interpréter pour son retour sur scène à l’Olympia.
Grâce à ce succès, à sa détermination sans borne et boostée par d’importantes perfusions de morphines lui permettant de tenir debout malgré une polyarthrite aiguë, la Môme signera ensuite pour trois mois de concerts chaque soir sur la célèbre scène parisienne, sauvant l’Olympia de la faillite.