Des entrepreneurs ont trouvé le moyen d’ouvrir une maison close « légale » : ici, pas de chair et d’os, mais de l’acier et de la silicone pour satisfaire les clients.
La maison porte le subtil nom de Xdolls, et propose des services bien particuliers : pour un tarif débutant à 89 euros/l’heure, les clients pourront assouvir leurs désirs avec… des poupées ! Une façon de contourner la loi qui interdit les maisons closes depuis 1646 en France.
Où ? Dans un lieu « secret » du XIVe arrondissement (bien que le nom soit écrit sur la porte, selon Europe 1). Pour y accéder, il faut prendre rendez-vous sur le site internet.
Qu’est-ce-qu’une sex doll ?
Un sex toy dernière technologie, une poupée grandeur nature et « réaliste » en silicone de femme (ou d’homme), construite pour avoir des relations sexuelles. Les formes sont généralement exagérées (seins ou parties intimes) et les traits du visages provocateurs. Celles de la boutique se nomment Lily, Sofia et Kim. Des photographies de chacune permettent au client de faire son choix au préalable sur le site internet, explique Reuters.
À la limite de la légalité
Lors d’une entrevue donnée à France 24 le 1er février, l’entrepreneur Joachim Lousquy explique profiter d’un flou juridique : «Nous avons deux cabinets d’avocats qui nous suivent. Le cadre légal, c’est que nous louons des jouets, un morceau de métal avec du silicone».
Pour lui, les dolls représentent le futur de l’industrie, une suite logique à l’évolution des jouets érotiques. «C’est comme dans les années 1980 où les premiers godemichets sont devenus à la mode. Désormais, c’est quelque chose de normal. C’est la même chose pour nous, c’est l’évolution du sextoy pour les hommes», a-t’il expliqué à France 24.
Suivant les nouvelles technologies, Xdolls propose également une VR pornographique.
La première maison du genre avait ouvert ses portes à Barcelone l’année dernière, avant de fermer très rapidement. En effet, le propriétaire du local avait résilié son bail avec le commerce après avoir appris la nature du business dans les médias. On verra bien ce qu’il adviendra de celle-ci !
Photo de bannière : Soha