Selon une étude récente du site anglais Utility Bidder, Paris se classe dans les mauvais élèves mondiaux en termes de pollution. Première ville de France, elle est la 39ème au niveau mondial.
En se concentrant sur 3 critères de pollution (qualité de l’air, particules fines, quantité d’embouteillages), l’entreprise d’énergie anglaise Utility Builder a analysé les 100 plus grandes métropoles mondiales pour déterminer qui figurait sur la liste des bons élèves en matière de pollution, et qui devait réviser un peu ses cours de préservation environnementale. Si Paris ne figure heureusement pas le podium, occupé par 3 villes sud-américaines, elle se place tout de même 39ème. Sans grande surprise, c’est aussi la 1ère ville française. La capitale partage cette 39ème place à égalité avec la ville américaine de Philadelphie, avec un score de pollution de 3,12/10. Son haut niveau de congestion en termes d’embouteillages, 32% (un trajet prend 32% plus longtemps que prévu en moyenne) fait monter son score, alors que sa qualité de l’air est meilleure que Philadelphie (27 vs. 53), comme ses émissions de CO2 par habitant (2 tonnes métriques/personne vs. 12 tonnes métriques).
Ce niveau d’embouteillages est équivalent à des villes classées bien devant Paris : Kaohsiung, Taïwan (8e), Nagoya, Japon (20e) ou Rio de Janeiro (26e). Paris n’est pas la seule française du classement. Derrière la Ville Lumière, Nice et Nancy se classent respectivement aux 42ème et 86ème places, à cause d’une mauvaise qualité de l’air et d’un haut taux d’embouteillages pour Nice, et un haut taux d’émissions par habitant pour Nancy. Sur les 100 villes étudiées, les 3 meilleures élèves sont, dans l’ordre, Reykjavic, Islande, Ravenne, Italie, et Aarhus, Danemark.