Après les explosions meurtrières au port de Beyrouth hier, Paris a envoyé des avions avec de l’aide au Liban dès ce mercredi 5 août.
Les images ont fait le tour du monde sur les réseaux sociaux et dans les médias depuis hier. Le port de Beyrouth, la capitale du Liban, a été touché par des explosions d’une force rare. D’après les premières informations, un local contenant des feux d’artifice et un peu plus de 2700 tonnes de nitrate d’ammonium aurait causé l’explosion initiale. Le nitrate d’ammonium est un engrais, qui entre aussi dans la composition d’explosifs. Entendues jusqu’à Chypre, à plus de 200 km de Beyrouth, les explosions du port ont soufflé toutes les vitres de la ville et des environs, et détruit des dizaines de bâtiments. Le bilan provisoire à l’heure où nous écrivons ces lignes fait état d’au moins 100 morts et 4000 blessés.
🇫🇷🇱🇧#Solidarité 55 sapeurs-sauveteurs de l’@uiisc1 partent dès ce matin à #Beyrouth en renfort des forces de #secours locales. Au sein de ce détachement, 50 spécialistes du sauvetage-déblaiement & 5 experts du risque technologique. 9 @MarinsPompiers les rejoindront cet après-midi pic.twitter.com/lMLfOpStqN
— Sécurité Civile (@SecCivileFrance) August 5, 2020
Dès la circulation des images sur les réseaux sociaux, le Président Emmanuel Macron avait exprimé son soutien au Liban sur Twitter, dans un message en arabe. Ce mercredi 5 août, 3 avions d’aide humanitaire sont partis de Roissy-Charles de Gaulle pour Beyrouth. En plus de l’aide humanitaire fournie par la France, une cinquantaine de pompiers de Paris, des urgentistes et d’autres personnels spécialisés dans les situations de catastrophe sont envoyés au Liban. En effet, plusieurs personnes sont encore sûrement sous les décombres aux alentours du port, alors que les recherches de survivants continuent. Les moyens engagés par la France devraient arriver en fin d’après-midi du 5 août à Beyrouth.
Photo de couverture : Bertrand Guay/AFP.