Le diocèse présentera ce 9 décembre le plan de réaménagement intérieur et liturgique de la cathédrale à la commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA), chargée de donner son avis.
Suite à l’incendie survenu en avril 2019 et qui a partiellement détruit l’édifice, la rénovation avait débuté par une première phase de sécurisation. D’un coût de 165 millions d’euros, celle-ci s’est achevée cet été. Elle a permis le démontage de l’échafaudage en place lors de l’incendie, la dépose des grandes orgues, des chantiers-tests de nettoyage dans deux chapelles, la pose de cintres en bois sous les arcs-boutants, le déblaiement et le tri des vestiges et la sécurisation de la croisée du transept.
Présenté à la CNPA le 9 décembre, le réaménagement liturgique concerne le remplacement du mobilier endommagé, de l’éclairage et de l’accompagnement pratique des visiteurs et des fidèles au sein de la cathédrale.
La seconde phase de la restauration commencera cet hiver et concernera les éléments suivants : charpente en bois, couverture en plomb, taille de pierre, maçonnerie, menuiserie, peinture, dorure, ferronnerie d’art, vitraux et sculptures. Une fois cette étape terminée, c’est l’extérieur de Notre-Dame qui devra être restauré. La flèche dessinée par Viollet-le-Duc doit ainsi être reconstruite telle qu’elle existait. La fin des travaux est prévue pour 2024.
Source : AFP