La rue des boulets… en hommage à ceux que l’on croise si souvent dans la rue !
Ah les boulets… Dans la rue on en croise si souvent… Si de nos jours on les désigne comme tels au sens figuré, on pourrait croire qu’à l’époque la rue des boulets fut baptisée ainsi au sens propre, en référence aux projectiles de canons. Que nenni… En réalité, la rue des Boulets devrait son nom à une déformation d’appellation, celle d’une plantation de bouleaux… Ça vous en bouche un coin hein ! En attendant, vous pouvez toujours faire un selfie au dessous de sa plaque et tagger sur les réseaux sociaux tous les boulets de votre entourage… Chiche !
La rue Brisemiche, elle parle d’elle-même !
» Tu me les brises ! … les miches » Poétique n’est-ce pas ? Parce qu’après tout, les hommes n’ont pas le monopole du « cassage de bonbons » (si l’on puis dire de manière élégante), sa dénomination pour le moins insolite, elle l’a doit cependant à la distribution de pains et de miches à la vieille époque…
L’insolite rue des deux boules, parce que deux c’est toujours mieux !
Parce que oui… deux c’est quand même mieux ! La rue des deux boules tient en réalité son nom d’une enseigne parisienne de l’époque.
La rue Lassus… (bien ou bien?)
N’y voyez aucun lapsus, mais la rue Lassus, a été parée par un petit rigolo d’un « bien » qui va bien, donnant à cette rue du 19e arrondissement de Paris un tout autre sens… « Tu s… pour un Mars ? » Pardon… C’était trop tentant !
La rue du chat qui pêche et la légende du chat noir…
La rue du chat qui pêche, c’est LA rue la plus étroite de Paris, avec ses 1m80 de large. Si on en croit la légende, au XVe siècle, un chanoine du nom de Dom Perlet emmenait un chat noir pourvu d’une grande habileté pêcher dans la Seine, non loin de cette rue. D’un coup de patte, le chat réussissait à extraire bon nombre de poisson de l’eau… Il se raconte alors que 3 étudiants, persuadés que le chat était l’œuvre du diable, le jetèrent dans la Seine. Peu après, le chanoine disparut. Mais quelques temps plus tard l’homme refit surface tandis que le chat continuait tranquillement à pêcher dans la Seine… « C’est sorcellerie messire ! » Cette légende a même donné lieu à un roman « La rue du chat qui pêche » de Jolán Földes, une écrivaine Hongroise qui habitat cette rue du 5e arrondissement dans les années 30…
Bonus : la rue Thérèse » Thérèse n’est pas moche, elle n’a pas un physique facile, c’est tout »
À première vue, la dénomination de la rue Thérèse n’a rien d’insolite. Mais un certain film culte du nom du « Père noël est une ordure » lui a donné une toute autre dimension… Si bien, qu’un anonyme qui connait bien ses classiques a paré sa plaque d’un sticker d’une grande finesse, en référence à l’une des phrases cultes du film… Amis de la poésie bonsoir !
Images à la Une : @mo.immo_ & @zougouzem