Découvrez les fantômes et démons d’Asie dans une expo ludique et riche qui vous donnera des frissons dans le dos !
Vous n’imagineriez pas la diversité de fantômes que l’Asie compte : des femmes-chat, des mangeurs de souffle, des vampires sauteurs, des démons affamés, des têtes sans corps, des corps sans vie… Eh bien tout ce petit monde s’est retrouvé au Quai Branly pour une expo riche en frissons !
Du XVIe siècle à aujourd’hui, remontez le fil du temps pour un voyage atypique où s’entremêlent le cinéma, l’art religieux, le théâtre, la création contemporaine, la littérature, la BD et le jeu vidéo… tous les endroits où l’homme a pu graver son imaginaire et ses démons. De pays en époques, de l’art à la religion, explorez de fond en comble l’univers des morts asiatiques.
Les fantômes d’Asie sont terrifiants. Mauvais êtres humains, personnes violentés, remplies d’amertume ou de colère reviennent hanter et même ôter la vie des habitants. Des créatures fantastiques qui sèment l’épouvante et nourrissent un pan du folklore thaïlandais, laotien, vietnamien, chinois ou japonais.
Un parcours en trois temps
L’exposition est divisée en trois thèmes : en premier, nous plongeons au fin fond des enfers, où les voleurs et tricheurs sont frits dans des chaudrons d’huile, et où les médisants se voient trancher la langue. Ensuite, zoom sur les fantômes et spectres maléfiques qui reviennent hanter les vivants avec leurs visages effrayants, afin de réparer leurs erreurs ou se venger. Enfin, le musée nous apprend les différentes techniques d’exorcisme, les rites funéraires qui permettent de convertir les défunts en bonnes âmes et le culte des esprits en Thaïlande, Chine et Vietnam.
» L’idée est de montrer comment cet aspect de la culture populaire en Asie est apparu dans les arts et la littérature, notamment à partir du Xe siècle jusqu’à leur adaptation par la création contemporaine « , explique Julien Rousseau, commissaire de l’exposition et conservateur des collections Asie au musée du quai Branly pour Telerama.
De la peinture aux films d’horreur
On y retrouve des sculptures, peintures, dessins, mais aussi amulettes d’esprit (des figurines de corps putréfiés originaires de Thaïlande), des extraits de film d’horreur, des estampes du célèbre peintre japonais Hokusai, des masques No (théâtre japonais), des mangas d’épouvantes…
Jusqu’au 15 juillet, Galerie Jardin, musée du Quai Branly
Photo de bannière :