Une soirée, trois concerts : le Jazz Magazine Festival revient au Trianon pour une 4ème édition avec Luigi Grasso et the Greenwich Session, Robin McKelle et Hugh Coltman.
Depuis 1954, Jazz Magazine fait sienne la mission de faire découvrir le jazz dans toute sa diversité stylistique. Pionnier de la presse écrite sur le jazz, c’est aussi depuis peu le premier magazine de jazz édité sous forme numérique, confortant sa place de leader européen dans ce domaine.
Jazz Magazine convie cette année encore des artistes majeurs de la scène jazz, tant française qu’internationale. Une programmation ouverte aux métissages et aux tendances actuelles !
Première partie : Luigi Crasso
Luigi Grasso revendique son statut de sans domicile fixe, car d’Allemagne aux Caraïbes, de France en Turquie, d’Angleterre en Norvège, du Kazakhstan aux Etats-Unis, il s’est laissé porter par le souffle puissant et tiède de son saxophone, la musique des langues et les mélodies douces ou tragiques de la vie. Ses voyages, sur les rives multiples d’un méridien invisible, lui ont permis de se perdre, pour mieux se retrouver, et de tisser une toile d’émotions vives où se love le plus profond de lui-même. Il propose un embarquement immédiat pour sa Greenwich Session, une invitation au voyage pour feuilleter les différentes étapes du parcours singulier d’un « italien du monde ».
Deuxième partie : Robin McKelle
« J’adore la Soul music, mais je suis aussi attirée par d’autres registres, et je vis dans mon époque. L’actualité nous interpelle tous les jours », rappelait il y a peu Robin McKelle. Pour “Melodic Canvas”, son dernier album en date, la chanteuse a écrit des chansons comme Do You Believe, « pour interroger notre rapport à la foi », Lyla, « pour évoquer le comportement des plus jeunes sur les réseaux sociaux, les réactions impulsives, la haine qui s’y déverse, et la solitude derrière tout ça », ou encore Simple Man, « qui parle d’un migrant ». Sur scène, la richesse de cet album éclate au grand jour. Car on l’aura compris : il y a un avant et un après “Melodic Canvas” dans la carrière de Robin McKelle, qui s’y dévoile plus qu’elle ne l’a jamais fait : « La configuration du groupe implique une forme d’exposition plus grande. Les mélodies sont primordiales, mais les arrangements me laissent une grande liberté. C’est ce que je souhaitais. »
Troisième partie : Hugh Coltman
Des percussions aux cuivres en passant par les guitares, c’est toute l’histoire de la musique afro-américaine qui anime la formation qui accompagne Hugh Coltman. Le chanteur s’est offert un écrin sublime pour onze chansons qui font entendre sa voix chaleureuse de routier des sentiments et de grand connaisseur des émotions humaines, toujours indulgent pour l’amoureux du soir, le paumé de l’aube ou le mélancolique du plein soleil… Who’s Happy ? demande son nouvel album. Personne et chacun, semble-t-il répondre… Britannique vivant en France, ancien leader du groupe blues-rock The Hoax avant de se muer en songwriter folk-pop, puis en quadragénaire explorateur du plus beau patrimoine du jazz, Coltman montre une nouvelle facette de l’aventure d’un artiste qui a décidé de s’affranchir des frontières, des formats et des habitudes.
Infos pratiques
Jazz Magazine Festival
Le samedi 26 janvier au Trianon
80 Boulevard de Rochechouart, 75018
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