Suite à la décision de ré-ouvrir les quais de Seine pour les voitures, la mairie a publié un article expliquant pourquoi la « piétonnisation » de la ville est importante.
« Oui, la pollution tue, la pollution tue dans le monde… »
« 1 décès sur 7 est dû à la pollution dans le monde… mais les Franciliens en sont victimes également ! 3 millions de Franciliens respirent un air pollué. » Ainsi commence l’article rédigé en réponse à la réouverture des quais de Seine. La mairie est scandalisée par la décision, qu’elle voit comme un pas en arrière.
« Fermer les Rives aux voitures c’est réduire de 25% la pollution aux alentours ».
« Et c’est prouvé ! » explique-t-elle avec un rapport de la préfecture de police effectué en 2017. Les relevés d’Airparif démontrent une baisse de la pollution pouvant atteindre 25% sur cette zone.
« Nier le phénomène d’évaporation de trafic, c’est comme nier le réchauffement climatique« .
La ville explique qu’en limitant la place des voitures, les automobilistes réduisent leurs courses ou se tournent vers d’autres moyen de transport. Le chiffre donné par la ville ? Suite à la fermeture de la Rive Droite aux voitures, 23% du trafic s’est évaporé dans le centre de Paris (entre les Grands Boulevards Rive Droite et le boulevard St Germain Rive Gauche) sur les jours ouvrés de janvier 2018 par rapport à janvier 2016, période 7h-21h.
« Il existe d’autres modes de déplacements que la voiture à Paris, si si !«
La ville rappelle enfin tous les projets pour améliorer les transports en commun, les prolongement de ligne de bus, de métro et de RER, le développement du (très critiqué) plan vélo qui devrait faire naître 1200km de voies cyclables d’ici à 2020. Néanmoins, elle se retient de parler du Vélib’, qui, avec ses deux mois de retard et ses nombreux problème, est jusqu’à maintenant un véritable fiasco.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Photo de bannière : FRANCOIS GUILLOT AFP