La nouvelle nous a laissé bouche bée et pourtant, c’est bien ce qui se prépare en ce moment-même dans les locaux de la base aérienne de Toulouse-Francazal. Si dès l’année dernière, la société américaine déjà installée Hyperloop Transportation Technologies (HTT) évoquait son travail sur ce projet, c’est hier, à travers un communiqué diffusé par ses équipes, que la compagnie a révélé le document des “premières normes de sécurité” de ce moyen de transport venu du futur. Prix de la consultation du document : 1000€ !
Dans leurs locaux de Toulouse-Francazal, la société Hyperloop accompagnée de la compagnie spécialisée en tests industriels TÜV SÜD, reconnue mondialement, ont effectué les essais de ce qui pourrait être le train du futur sur un tube de 300m où est projetée une capsule (fabriquée sur un site espagnol) à vitesse supersonique. Un tube d’1km devrait également être construit pour procéder à des tests grandeur nature.
Le guide révélé hier s’attarde sur toutes les exigences de sécurité fondamentales des capsules, elles-mêmes basées sur les réglementations existantes des moyens de transports connus à ce jour (chemins de fer, métros, téléphériques, manèges, aviation). Elles sont : les systèmes de conduite, les systèmes de contrôle de l’environnement et de survie, ainsi que les tunnels et procédures d’évacuation en cas d’urgence. À terme, ces capsules pourraient devenir “le moyen de transport le plus sûr jamais créé par l’Humanité”, comme le déclarait hier Andrés De León, PDG de la société HTT.
Une aubaine pour la Commission Européenne, qui appelait récemment à des projets d’infrastructure de transport durable pour favoriser la reprise économique après la pandémie de Covid-19. La première ligne commerciale, tel qu’est le souhait du co-fondateur d’HTT Dirk Ahlborn, serait une ligne Abou Dabi – Dubaï où la vitesse de 1200km/h espérée (proche du mur du son) permettrait de relier les deux villes en 12 minutes contre 1h20 en voiture.