Il est le deuxième monument religieux parisien le plus visité après la Cathédrale Notre-Dame de Paris, avec près de onze millions de visiteurs par an. Nichée au coeur du quartier de Montmartre, sur la Butte, tout près des métros Anvers et Abbesses, la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre parait faire partie du patrimoine parisien depuis toujours, et pourtant, il y a 100 ans, l’édifice qui pose sur toutes les photos n’était même pas encore fini. On vous raconte son histoire.
Car il pensait que la défaite de la France dans la guerre franco-prussienne était due à une punition divine (le pays était aussi, selon lui, en déchéance morale), Félix Fournier adressa en septembre 1870 une lettre aux curés de son évêché, qui aurait ensuite inspiré le philanthrope Alexandre Legentil. Ce dernier émet le voeu dès 1871 de voir naître en la Butte de Montmartre, lieu de culte déjà à l’époque, « un sanctuaire dédié au Sacré-Coeur de Jésus ».
La construction démarre le 16 juin 1875. Le cardinal Guibert pose la première pierre de la basilique (un marbre rose de Bouère), près de l’ancien moulin de la Galette. Le peuple de Montmartre, à l’époque, appela donc la basilique : « Notre Dame de la Galette », le saviez-vous ? Les travaux, tardant, ne seront réellement terminés qu’après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, dont les ravages avaient même détruit les vitraux de l’édifice.
Aujourd’hui, le Sacré Coeur continue de fasciner parisiens comme touristes. Avec ses nombreuses chapelles, sa crypte, son mobilier unique, ses orgues et son dôme s’élevant à 83 mètres de hauteur, il est un passage obligé lors d’une venue à Paris ou d’une simple balade par Montmartre. Sa position, surplombant la ville, donne l’un des plus beaux panoramas qu’il nous est donné de voir à Paris. C’est à ne pas manquer.
📍 Basilique du Sacré-Coeur, 35 Rue du Chevalier de la Barre, 75018 Paris (métro : Abbesses / Anvers).