Gainsbourg à la Galerie de l’Instant en 2018…
À Paris, il semblerait que la Galerie de l’Instant ait Serge Gainsbourg et Jane Birkin en adoration, pour notre plus grand plaisir… En mars 2018, à l’occasion du 25ème anniversaire de la disparition de l’intemporel Serge Gainsbourg, la galerie de l’instant invitait à découvrir l’homme à la tête de chou dans le regard de Tony Frank avec l’exposition « Serge Gainsbourg, 5 bis rue de Verneuil » Tony Frank, complice de Serge Gainsbourg depuis les années 60 et auteur – entre autres – de la pochette de l’album « Histoire de Melody Nelson » a capturé des années durant des fractions de vie de l’interprète de « Je t’aime moi non plus » et ce de la façon la plus intime qu’il soit, donnant à voir un Gainsbourg intime, bien loin du Gainsbarre aux multiples débordements.
Dans un désir de nourrir davantage le culte voué au dandy par bon nombre de ses adeptes, Tony Frank ne s’est pas contenté d’une mise en lumière rétrospective. Pour confronter passé et présent, en 2018, Tony Frank est retourné dans l’antre de son complice, au 5 bis rue de Verneuil. Mégots de gitanes entassées dans le cendrier, bouteilles de rouge à moitié vides, piano resté ouvert… À travers les clichés de Tony Frank exposés à la Galerie de l’Instant il y a deux ans, l’âme de Gainsbourg semblait encore habiter les lieux… Dans un même sens, les admirateurs avaient l’occasion de prolonger l’introspection dans la ville de Calais, où Andrew Birkin – frère de Jane – dédiait une exposition photographie à ce couple emblématique des années 60, Jane et Serge.
Andrew Birkin et Tony Frank : regards croisés posés sur Jane Birkin à la Galerie de l’Instant
Dans son ouvrage « Munkey Diaries » paru aux éditions Fayard, Jane Birkin narre ses souvenirs, de la petite fille timide à la femme forte et fragile à la fois, en passant par l’amoureuse passionnée, la mère et bien sûr l’artiste. Au coeur de ce premier volet aussi prenant que touchant, Serge Gainsbourg est omniprésent. Une fois n’est pas coutume, depuis le 13 décembre 2019, la Galerie de l’Instant donne à voir une série de clichés de Jane Birkin dans les yeux de son frère Andrew et du photographe Tony Frank, complice de toujours de Gainsbourg. Une journée passée la Foire du Trône, un déjeuner à Deauville en 1969 où les deux photographes étaient présents… Tant de portraits de jeunesse qui mettent en lumière tout le naturel et la beauté de Jane Birkin, femme-enfant à la pureté déconcertante.
Est bien sûr donné à voir le célèbre cliché illustrant la pochette de l’album « Histoire de Melody Nelson » sur lequel Jane Birkin enlace « Munkey » son singe en peluche et confident, celui-là même qu’elle déposera des années plus tard dans le cercueil de Serge, pour ‘veiller sur lui’. Le même Munkey qu’elle serre étant enfant sur le cliché illustrant la couverture de ses mémoires « Munkey Diaries » Après Serge, c’est au tour de sa muse, Jane, d’être mise à l’honneur à la Galerie de l’Instant jusqu’au 1er mars 2020 avec l’exposition « Jane B. » Jane… de l’icône à la femme sans filtre et sans fard.
Jane B. – Tony Frank et Andrew Birkin, jusqu’au 1er mars 2020 – Galerie de l’instant, 46 rue de Poitou 75003 Paris