Si vous préférez entrevoir d’autres solutions que la vaccination pour protéger vous et votre entourage, d’autres moyens de traiter la maladie sont en développement. Mais vous n’allez sûrement pas aimer la suite…
Le développement de nouveaux traitements, qu’ils reposent sur la vaccination ou sur l’administration d’un médicament, est soumis à de rigoureux tests. Ces essais cliniques permettent de rassembler un échantillon de volontaires, sur lequel sera analysé les résultats de l’étude. L’Institut Pasteur de Lille a récemment annoncé être à la recherche de centaines de participants pour un essai clinique plein d’espoir : un antibiotique, le clofoctol, serait efficace pour traiter les formes graves de Covid-19 ! Cet antibiotique est déjà vendu par l’Institut, sous forme de… suppositoire.
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament a donné son feu vert pour les première et seconde phases de l’essai en juin dernier. Après un premier patient traité en première phase, la seconde phase cherche à réunir entre 350 et 700 volontaires. Pour l’instant, seuls les Hauts-de-France sont concernés par l’annonce, qui cible des patients de plus de 50 ans non-vaccinés et présentant au moins un symptôme de la Covid-19. Pendant 5 jours, les volontaires devront s’administrer du clofoctol sous forme de suppositoire à raison de 2 fois par jour. Le but ? Vérifier si la molécule antibiotique ralentit la réplication du virus dans notre organisme, ce qui atténue sa sévérité. Un petit suppo, pour la bonne cause ?