À travers ses travaux photographiques intitulés « Il était une fois demain », l’artiste Chris Morin-Eitner a imaginé l’avenir des mégalopoles transformées en jungles luxuriantes, à l’heure où les questions écologiques interpellent…
Ces lieux où l’Homme affirme sa domination sur la nature…
Titulaire d’un diplôme d’architecture, réalisateur et photographe, Chris Morin Eitner entreprend un voyage au Cambodge en 2007. Explorant les temples d’Angkor, il est alors fasciné par la manière dont la nature s’est réappropriée les lieux. Pour lui, à l’apogée de leur splendeur, en pleine jungle, ces temples devaient être aussi impressionnants que le sont aujourd’hui les gigantesques édifices des multinationales où l’Homme affirme sa domination sur la nature. De l’inspiration de cette exploration nait alors sa série de clichés « Il était une fois demain »…
Paris, dans un futur dystopique !
À une période cruciale où nous nous posons de nombreuses questions sur l’écologie et l’avenir de notre planète, le processus créatif de Chris Morin Eitner a une résonance toute particulière. À l’heure du confinement, les clichés de ce Paris transformé en jungle font écho à Angkor, envahi par les lianes et sublime de poésie. À travers « Il était une fois demain » Chris Morin Eitner pose la question de l’avenir de nos espaces urbains. Au coeur de l’illustration de ce futur dystopique, l’artiste dépeint une sorte de jardin d’Eden retrouvé, gorgé de couleurs. Pour chaque image, il s’est ainsi attelé à photographier un bâtiment ou lieu iconique qu’il a ensuite recomposé tel un peintre numérique, jouant sur les couleurs, les ombres, les textures et la perspective des éléments ajoutés.