Ce week-end, une rue du 18ème arrondissement de Paris a été le théâtre d’une scène édifiante au vu des gestes barrière et mesures sanitaires de distanciation sociales mises en place pour lutter contre la propagation du coronavirus. En plein confinement, des parisiens ont improvisé un « bal de rue » pour danser sur du Dalida…
Le 18ème vient officiellement de s’auto-déconfiner (et il aimerait qu’on le laisse danser). pic.twitter.com/xXkkRJ490w
— Corentin Chrétien Droz (@CocoChrist) April 25, 2020
« Paroles, paroles, paroles, que tu sèmes au vent » chantait notre chère Dalida. Si la majorité des parisiens s’est engagée à respecter dûment les mesures de confinement, certains font exception à la règle. Ce fut le cas ce week-end, dans le 18ème arrondissement de Paris. Dans une vidéo diffusée sur Twitter et visionnée près de 3 millions de fois, des parisiens ont ainsi improvisé un « bal de rue » pour danser sur une chanson de Dalida. À l’origine de cette musique diffusée à sa fenêtre tous les samedis, un jeune DJ, à la tête du compte Instagram Discobalcons. Alors que les forces de l’ordre ont dû intervenir, le jeune homme a déploré un tel rassemblement « mon but, ce n’était pas de créer un rassemblement » a t-il affirmé.
Samedi soir, sur la place Constantin Pecqueur dans le 18ème arrondissement de Paris, quelques dizaines d’individus se sont attroupés au pied d’un immeuble diffusant un tube de la chanteuse Dalida. Contactées par Libération, la préfecture de Police de Paris a déclaré « Vers 20h ce samedi, un résident -du 18e arrondissement – a organisé, comme tous les samedis soir, une écoute amplifiée de musique à destination de ses voisins. Jusque-là, cet intermède musical en phase de confinement n’avait pas suscité de problème particulier. Ce samedi, cependant, plusieurs dizaines de personnes se sont regroupées sous ses fenêtres pour danser, au mépris des gestes barrières et des mesures de distanciation sociale. Les policiers ont pris contact avec cette personne, qui a accepté de ne pas renouveler cette expérience. Il n’y a eu aucune verbalisation car la foule s’est dispersée d’elle-même. »