Ce 21 juin à Paris marquait indéniablement une fête de la musique pas comme les autres. Pourtant, à en croire certaines images, les parisiens ont semblé avoir littéralement balayé le coronavirus et toutes les mesures sanitaires qui en résultent…
Ce dimanche 21 juin à Paris et partout en France, épicuriens et mélomanes se sont rassemblés dans les rues pour célébrer la musique. En dépit d’un nombre d’évènements restreints ainsi que des mesures sanitaires, les gestes barrières semblent avoir été un lointain souvenir… Comme le rapporte L’Express, aux abords d’un Canal Saint-Martin bondé, c’est une foule compacte qui s’est ainsi amoncelée.
A #Paris, foule aux abords du canal Saint-Martin pour la #FeteDeLaMusique #AFP pic.twitter.com/Wzi07CtLSj
— Agence France-Presse (@afpfr) June 21, 2020
Même son de cloche rue de Paradis dans le 10ème arrondissement de Paris ou rue des Archives dans le Marais où les parisiens ont dansé collé-serré plusieurs heures durant.
#FeteDeLaMusique2020 #Part3 pic.twitter.com/33uv7lJ9lj
— Mélanie Rostagnat (@mrostagnat) June 21, 2020
Sur les réseaux, bon nombre de Twittos se sont indignés de la situation, craignant une seconde vague de coronavirus. Jugeant les comportements des parisiens « irresponsables » de nombreux internautes ont eu du mal à comprendre comment une fête de la musique dite « traditionnelle » ait pu avoir lieu au lendemain d’une crise sanitaire sans précédent. Médecin à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, le Dr Gilbert Deray s’est insurgé : « Ce n’est pas du tout ce que le déconfinement dit progressif impliquait. Je comprends que la fête de la musique soit libératoire mais ne pouvait-on l’éviter cette année ? » Il poursuit « Autoriser la fête de la musique était sanitairement une erreur. Demander aux participants de respecter les gestes barrières était un exercice de style. Maintenir l’ordre était impossible. »
Avec ce genre d’image, si tu as 100% raison @yonatman, on va le savoir vite 😬 pic.twitter.com/Hd7VmRFhHM
— Le Doc (@DrFranckClarot) June 21, 2020
Image à la Une : BDULMONAM EASSA / AFP