Pergolesi et Schubert seront à l’honneur lors d’une série de concerts du Chœur de Paris les 25 et 26 mars prochains. En effet, les “Stabat Mater” (hymnes sacrés datant du XIIIe siècle) de ces deux compositeurs émérites seront au cœur de deux concerts inédits joués en l’Église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux (4e) ou au Temple de Pentemont (7e).
Le Choeur de Paris revisite les Stabat Mater de Pergolesi et Schubert
Le premier Stabat Mater de Pergolesi, âgé d’à peine 26 ans lors de sa création (et mort un mois après son achèvement), est l’un des chefs-d’œuvre les plus émouvants de la musique sacrée. D’une beauté transcendante, à l’instar du Requiem de Mozart, ce testament sonore met en lumière le timbre de la voix féminine qui exprime la douleur avec un phrasé si réaliste qu’il est impossible de ne pas en frissonner dès les premières notes.
Toute aussi poignante, mais moins connue et plus brève, la version en sol mineur et en latin, écrite en 6 jours par le prodige Franz Schubert alors qu’il n’a encore que 18 ans, n’utilise que les premières strophes de l’hymne originel, mais c’est un concentré de nuances de sentiments et de maturité qui résume à lui seul la propre idée que Schubert se faisait de ses propres compositions : «Mes œuvres sont les enfants de ma connaissance de la musique et de la douleur »
Pour servir ces magnifiques pages du répertoire classique, les musiciens virtuoses des Muses Galantes accompagnés par Véronique Housseau (soprano) et Yété Queiroz (alto), deux chanteurs à la voix d’or, seront aux côtés du Chœur de Paris, sous la direction de son fondateur, Till ALY.