Entre celui qui ne pense qu’à manger, le collègue bordélique, le flemmard, celui toujours sous l’eau, la « connasse » ou l’éternel retardataire… vous reconnaitrez forcément dans ce Top quelques uns de vos collègues de bureau. Qu’ils soient attachants ou carrément insupportables, découvrez les profils type des collègues de travail. Mieux vaut en rire, non ?
Le collègue de bureau ventre-sur-pattes
« Il est l’or, mon seignor ! L’or de se sustenter !» S’il était une bande dessinée, le collègue de bureau ventre-sur-pattes serait représenté avec une bulle au dessus de la tête contenant une aile de poulet luisante d’huile de friture. Le matin, à peine son fessier posé sur sa chaise, le ventre-sur-patte lance l’incontournable « On mange où ce midi ? » Passé 12h01, ne comptez plus sur lui, MANGER est une question de survie.
Le collègue de bureau chaud du slip qui prend l’open space pour Tinder, Meetic ou Mektoub
On connait tous ce collègue de bureau un peu chaud du slibard. Son crush ? Non, ce n’est pas la jolie standardiste, enfin oui, mais pas que… En bon Jean-Claude Duss qui se respecte, le collègue chaud du slibard jette son dévolu sur tout ce qui bouge, car comme on le sait tous « on sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher… » Comme le chantait avec tant de raffinement Fatal Bazooka dans J’aime trop ton boul «Vous êtes toutes mon style de meuf les meufs !»
Pause caca. Son QG ? Le pot !
Si au départ, celui que vous ne tarderez pas à surnommer pause-caca tente de se faire discret lorsqu’il s’éclipse au petit coin, il lui est pourtant difficile de ne pas se faire griller sur le long terme. Car oui, c’est un fait : pause-caca passe clairement sa vie aux chiottes, incontestablement son spot préféré. À tel point, qu’il rêverait même d’aménager une table basse, des mots fléchés, une corbeille de fruits et un mur de papier toilettes multicolore dans SON espace. Lorsqu’il fait son grand retour dans l’open space, le vétéran de la cuvette arbore un large sourire de soulagement et de satisfaction laissant peu de place au doute. Game of Thrones ? Très peu pour pause caca… Car le maitre du trône, c’est lui !
Le «Jacky» de l’open space
« Oh Jacky ! Le pastaga, il est au frais, con ? On travaille ou on s’en***** ? Perso, j’ai pas très envie de travailler ! » Avec son expertise argotique et sa maîtrise parfaite de la chanson paillarde, le Jacky de l’entreprise est ce collègue graveleux à souhait qui dépayse, vous transportant inévitablement sur un chantier du sud de la France avec Jean-Marie Bigard et Patrick Sébastien autour d’un petit jaune. S’il fait rire certains de ses collègues à gorge déployée, son humour potache inspire cependant le mépris des plus coincés. Le hic ? Le big boss débarque à l’improviste ? Un gros client fait irruption dans l’open space ? Il serait judicieux de recourir à la pose d’une muselière sur le gosier de Jacky. Car avec sa verve à la classe légendaire, Jacky n’a aucune (aucune) limite.
La dinde bobo BIO du bureau
Connaissez-vous le E préposal ? Textuellement, cela ne vous dit peut-être rien, mais si on vous dit « Salu-E, tu-E, vas-E, bien-EEEEEEEE ? » ça vous parle ? Oui, nous connaissons tous cette nana insupportable enfin « insup’E» qui finit toutes ses phrases en un E interminable à consonance pimbêche. Ça y est, vous la visualisez ? Oui, il s’agit bien de la même dinde à la bouche en cul de poule qui se secoue les cheveux 50 fois par jour avec un air faussement mystérieux semblable à un regard de poisson mort et dont le champ lexical se résume aux anglicismes et aux abréviations. « J’ai dénich’ une cantine bio incredeble à Répu, pas loin de Monop’ faut que j’te fasse un brief meuf, ils font une burrata sans lactose à 5 E, et des carbo’ sans lardons cuisinées par un moine Shaolin, faut vraiment qu’on se fasse un brainstorm’ autour d’un drink détox’E » Ce qu’on trouve sur le bureau de la dinde bobo BIO ? Graines de lin, purge à la carotte BIO pour le transit et mouchoirs écolo, en plus d’un paquet de Twix XL subtilement planqué dans l’tiroir.
Le collègue odorant (dans tous les sens du terme)
Odeur de tabac froid, haleine de poney mort, parfum de vielle cocotte à outrance ? Le collègue odorant est celui duquel il fait bon garder ses distances. C’est aussi ce même collègue adepte des tupperwares au Maroilles ou à la raclette. Le seul qui a le cran de ramener du Welsh dans la gamelle. Si pour vous, l’odeur tenace semblable aux pieds de Jacouille embaumera sans conteste la pièce jusqu’au surlendemain, le collègue odorant n’a aucune gêne. À quoi bon ? Il ne sent rien, son odorat est rôdé. « Monsieur Ouille, vous avez mangé des croutes de fromage ce matin ? »
Le BFF du boulot
« Je serais, toujours la même, un peu bohème… Et je resterai… Ta meilleure amie » Comme dans la chanson de Lorie, votre BFF du boulot, est votre allié en toutes circonstances. Un peu premier fan, un peu mentor, il est celui qui vous donne des conseils avisés et des retours précieux sur votre travail. Mais il est aussi la personne avec qui vous préférez bitcher ! En un regard, vous voilà en train de glousser, suscitant parfois l’incompréhension de vos collègues, mais qu’importe. La vie au bureau sans lui ? C’est un peu comme Laurel sans Hardy, Dumb sans Dumber, Starsky sans Hutch, Minus sans Cortex, Tic sans Tac ou Docteur Quinn sans Sully : inconcevable ! Trop de love !
Le collègue bordélique dont le bureau pourrait faire l’objet de l’émission « c’est du propre » sur M6
Miettes coincées entre les touches du clavier, traces de doigts huileuses sur l’écran d’ordinateur, paquets de biscuits, mouchoirs usagés, collection de tasses et de bouteilles d’eau, substances non identifiées… Sur le bureau du collègue de travail bordélique, il y a à boire et à manger. Si un rat d’égout se ferait une « régalade » de ce bureau là, en cas d’enquête criminelle, le collègue de bureau bordélique se ferait griller par la scientifique en moins de 3 secondes. C’est aussi ce même collègue un peu Pierre Richard qui pare votre dossier fraîchement imprimé d’une belle médaille huileuse ou d’une tâche de café. Son bureau : c’est Bagdad ! Le pire cauchemar de la femme de ménage ? Incontestablement.
Le collègue paresseux, qui a un poil (tronc d’arbre) dans la main…
Shopping en ligne, jeux, vidéos de reproduction de grenouilles cul de jatte sur Youtube, courriers administratifs, recherche de plante verte pour son appartement… Le collègue paresseux est le cauchemar du collègue « sous l’eau » Sur son écran, il y a TOUT sauf du travail. Le boss débarque dans l’open space ? Hop, voilà que les onglets shopping en ligne, jeux, vidéos de reproduction de grenouilles cul de jatte et plante verte IKÉA sont miraculeusement switchées par une page de travail. Un poil dans la main ? Un euphémisme. C’est énervant n’est-ce pas ?
Le collègue toujours « sous l’eau »
« Tu viens manger ? » « J’peux pas j’suis sous l’eau ! » « Un café ? » « J’peux pas j’suis sous l’eau ! » « On va boire un verre après le taff ? » « J’peux pas j’suis sous l’eau. » Plein de bonne volonté, le collègue de travail sous l’eau est souvent celui qui a bon dos. Dommage collatéral d’un sous effectif certain, il ne sait pas dire non. Son pire cauchemar ? Le collègue qui a un poil (tronc d’arbre) dans la main : la simple vue de son écran lui donne de l’urticaire. Le collègue toujours sous l’eau ? C’est un peu un remake 2.0 du Grand Bleu.
L’éternel retardataire
« Désolé, j’ai eu un dégât des eaux. » « Je serai en retard, le conducteur du métro a stoppé le trajet car il a vomi » « J’arriverai en retard, je me suis fait cambrioler mon réveil cette nuit, c’est étrange, il a uniquement volé le réveil » « Sorry, j’ai oublié qu’on était lundi, j’étais vraiment persuadé que c’était dimanche » « Pardon pour le retard, une mémé s’est fait écraser par un mec bourré sur son scooter à 8h du mat, j’ai dû ramasser son dentier » Pas du matin, l’éternel collègue de travail retardataire va crescendo en matière d’excuses. Une régalade pour nos oreilles.
La Tatie Danielle de l’open space
Nous avons tous notre Tatie Danielle du bureau ! Mais à quoi le reconnait-t-on ce collègue de travail toxique ? Il n’a jamais tort ? Il passe le plus clair de son temps à critiquer les autres ? Se moquer de ses pairs à tout va ? Il est prêt à tout pour avoir la sensation d’être le meilleur ? Il vous vide de votre énergie avec ses ondes négatives perpétuelles ? Il semble prendre son pied à semer la zizanie ? Dites vous bien une chose : l’aigreur perpétuelle est la seule chose qui donne la sensation d’exister à la Tatie Danielle de l’open space, la faute à un vide intersidéral. Son but ? Aussi étrange que cela puisse paraitre : améliorer son estime de soi. Un conseil ? On garde ses distances ! (Encore plus qu’avec le collègue qui ramène de la tartiflette dans ses Tupperwares, oui )
Le chanteur : L’open space ? The Voice !
« Pour que tu m’aimes encooooooore » Ce collègue de bureau là, c’est le jukebox officiel de l’entreprise ! Céline Dion, Mariah Carey n’ont plus aucun secret pour votre collègue chanteur. Après ses vocalises matinales, l’Amel Bent des bacs à sable peut vous mettre une chanson dans la tête en moins de deux. Un dossier important à finir, et vous voilà en train de fredonner frénétiquement « Le petit bonhomme en mousse » de ce cher Patou. Comme le chanteur de l’open space est un véritable artiste dans l’âme, les chorégraphies ont elles aussi leur importance. Air-piano de Gilbert Montagné sur « on va s’aimer » gestuelle passionnée de Céline Dion à s’en faire un torticolis, Moonwalk et « hihi » de Mickael, « raaaahhh ahhhh » de Claude François ? The Voice ou Danse avec les Stars ? Le chanteur de l’open space se tâte encore…