1000 m2 de surface en bambou, 60m de long, 10m de haut… Mais quelle est donc cette gigantesque installation qui se construit en ce moment sur le Parvis de La Défense ? À compter du 1er avril, La Défense accueillera AQUA MATER. Au coeur d’un immense pavillon en bambou, se dévoilera ainsi une fascinante exposition éphémère sur le thème de l’Eau. On vous dit tout sur ce chantier colossal…
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1000 m2 de surface en bambou, 2 mois de montage… Le chantier colossal d’AQUA MATER à La Défense !
De passage sur le Parvis de La Défense, un immense chantier a attiré notre attention et attisé notre curiosité. Et pour cause : au sein du plus grand quartier d’affaires d’Europe, se construit en ce moment même un pavillon monumental signé de l’architecte colombien Simon Velez. Voyageur, ce pavillon démontable avait déjà été installé à Arles, à l’occasion des Rencontres de la Photographie.
Crée en majeure partie avec des matériaux naturels, cette structure unique va accueillir une exposition inédite : AQUA MATER. Le 1er avril, en partenariat avec l’UNESCO, une collection inédite de photographies de l’artiste franco-brésilien Sebastião Salgado se dévoilera au public, telle une ode à la fragilité de l’eau. Lumière tamisée, ambiance musicale et sonore par le compositeur François Bernard Mâche, brume tropicale… Dans cette atmosphère empreinte de sérénité, AQUA MATER invitera les visiteurs à vivre une expérience sensorielle et spirituelle.
Mais pourquoi avoir choisi le Parvis de La Défense pour AQUA MATER ? Un tel choix n’est pas anodin et propose une confrontation architecturale originale, entre architecture naturelle et construction d’acier. Un contraste saisissant qui interroge profondément notre rapport à la Terre et à la vie.
AQUA MATER : Billetterie
Un pavillon en bambou Guadua d’Amazonie, le plus bel écrin pour une exposition sur la thématique de l’Eau
Avant d’arriver sur le parvis de la Défense, cet impressionnant pavillon en bambou avait vu le jour pour la première fois à Arles en 2018 dans le cadre des Rencontres de la Photographie. Cette création architecturale et artistique unique est l’œuvre de l’architecte colombien Simon Velez. Des États-Unis au Brésil, en passant par la France, la Chine ou la Colombie, Simon Velez connaît une renommée internationale en déclinant des structures complexes en bambou. Assumant son enracinement dans les matériaux indigènes, il pratique une architecture en accord avec la nature.
Pour lui, réaliser de tels projets « grâce à un matériau aussi humble que le bambou Guadua, avec une telle rapidité de production et d’assemblage et pour un coût faible, est un exemple qui illustre à quel point il est extraordinaire de travailler avec la nature. » À travers son travail, l’architecte veut sensibiliser un très large public à certaines valeurs fondamentales de notre temps : le respect de la nature, notre rapport à la Terre et à la Vie, le retour à la Beauté première et à l’Essentiel.
Sur le parvis de La Défense, le pavillon de Simon Velez se compose de Guadua d’Amazonie, un bambou géant venant de la zone la plus humide de notre planète, ne demandant pourtant que très peu d’eau pour croître. C’est un matériau qui respecte le subtil équilibre de son environnement. En ce sens, le pavillon en bambou de 1000 m2 de Simon Velez est ainsi l’écrin idéal pour les photographies engagées de Sebastião Salgado.
1000 m2 de surface en bambou, 60 m de long, 10 m de haut, 2 mois de montage… AQUA MATER se dessine sur le Parvis de La Défense !