Aux Belles Poules
Replongeons-nous au début du XXème siècle… À cette époque, « Aux Belles Poules » est l’une des plus célèbres maisons closes de Paris. Au coeur de ce lieu de débauche des années folles, le gratin de la société parisienne viennent s’acoquiner dans le plus grand secret en ce lieu où le champagne coule à flot et où s’amoncellent les plus belles filles de joie. En 1948, la fête est finie… La loi Marthe Richard impose la fermeture de toutes les maisons de plaisirs, annonçant irrémédiablement la fin du mythique l’établissement « Aux Belles Poules » Et aujourd’hui ? Unique établissement dont le splendide décor demeure aujourd’hui presque immuable, « Aux Belles Poules » est un véritable joyau art déco. Couleurs Bleu roi et or, colonnes ornées de motifs floraux, murs recouverts de mozaïques érotiques, infinité de miroirs grandioses… C’est tout naturellement que « Aux Belles Poules » est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 26 mars 1997. Depuis 2017, l’établissement offre ses services de privatisation. Dîner d’entreprise, cocktail dinatoire, conférences, tournages, shootings photo, dîners spectacles… Aux Belles Poules est le lieu atypique par excellence.
Le plaisir en héritage à la Maison Souquet
C’est en 2015 que le groupe « Maisons particulières » ouvre son établissement La Maison Souquet, aménagée dans une ancienne maison close du XXème siècle. Signé Jacques Garcia, son décor semblable à un écrin aussi sensuel que confidentiel s’annonce comme une invitation au luxe et à la volupté. Au fil de ce parcours empreint de mystère, nous découvrons avec plaisir le « salon des petits bonheurs » le bar caché de La Maison Souquet où siroter de raffinés cocktails signatures tels que « Le Carmen » « La Castiglione » ou « La belle Otero ». Effluves de jasmin, musc et tabac, fauteuils feutrés écarlates des cocottes, tableaux aux images sulfureuses, moulures recouvertes de feuilles d’or… Au coeur de cette ancienne maison close de Pigalle, flotte la promesse d’une nuit d’évasion.
L’hôtel Amour
Rue Navarin, dans le 9ème arrondissement de Paris, l’enseigne en néon rouge « amour » attire tous les regards. Si l’hôtel Amour a vu le jour en 2006, sous l’impulsion d’André, Thierry Costes et Emmanuel Delavenne, grands noms de la nuit, l’hôtel Amour fut autrefois un hôtel de passe. Situé dans l’ancien quartier Bréda, l’hôtel Amour voyait autrefois sa rue s’emplir de cocottes, demi mondaines de la Belle Époque et femmes à « la jambe légère ». Ainsi, le temps d’une nuit – clandestine ou pas – l’hôtel Amour vous immisce dans le Paris sensuel de la Belle époque.
Le 10 bis
Autrefois haut-lieu de la galanterie parisienne, l’actuel hôtel 4 **** 10bis a vu se côtoyer en toute discrétion anonymes et célébrités. Durant 50 ans, c’est Lucienne Goldfarb, plus connue sous le nom de Katia La Rouquine qui tient alors l’établissement. D’abord prostituée, Katia devint tenancière du 10bis, dernière maison de passe de Paris. Du lupanar à l’hôtel parisien 4 étoiles, rendez-vous au 10 bis rue du Débarcadère, dans le 17ème arrondissement de Paris.
Le Carmen
Décor fastueux, lumières tamisées, fauteuils Renaissance, petits salons… Si aujourd’hui, Le Carmen a trouvé un nouveau souffle avec son bar chic destiné aux oiseaux de nuit, il fut autrefois l’hôtel particulier de Bizet, celui-ci même où il aurait composé l’Opéra Carmen. De nos jours, Le Carmen est un endroit hype où siroter de splendides cocktails, mais il fut un temps, Le Carmen connut des heures plutôt libertines. À une époque beaucoup moins sage, à Pigalle, le Carmen donnait rendez-vous à jeunes damoisaux et riches hommes d’affaires en un lieu de plaisirs et de décadence. La prochaine fois que vous y danserez, peut-être y penserez-vous.