Vous les avez procrastinées, remises à la semaine prochaine, à la suivante… cette fois, cette votre dernière chance : voilà les trois expos à voir absolument cette semaine, après c’est fini !
À force de dire « j’irai une prochaine fois » vous voilà dernière minute. C’est pas une raison pour les rater, on bouge ses fesses et cette semaine on voit :
Foujita, peindre les Années folles au Musée Maillol
L’art de Foujita reflète sa vie : artiste japonais naturalisé français, ses toiles douces et épurées sont un très beau mélange d’influences japonaises et européennes. Plus d’une centaine d’œuvres majeures retracent le caractère exceptionnel des années folles de Foujita, lorsqu’il habitait Paris et côtoyait Montparnasse aux côtés de ses amis Picasso, Modigliani, Brancusi, Derain, Zadkine, Indenbaum, Soutine et Kisling.
Jusqu’au 15 juillet 2018, Musée Maillol, 61 rue de Grenelle, 75007
Enfers et fantômes d’Asie au Musée du Quai Branly Jacques Chirac
Les fantômes d’Asie sont terrifiants. Mauvais êtres humains, personnes violentés, remplies d’amertume ou de colère reviennent hanter et même ôter la vie des habitants. Des créatures fantastiques qui sèment l’épouvante et nourrissent un pan du folklore thaïlandais, laotien, vietnamien, chinois ou japonais. Du XVIe siècle à aujourd’hui, remontez le fil du temps pour un voyage atypique où s’entremêlent le cinéma, l’art religieux, le théâtre, la création contemporaine, la littérature, la BD et le jeu vidéo… tous les endroits où l’homme a pu graver son imaginaire et ses démons. De pays en époques, de l’art à la religion, explorez de fond en comble l’univers des morts asiatiques.
Jusqu’au 15 juillet, Galerie Jardin, musée du Quai Branly
Margiela / Galliera 1989-2009 au Palais Galliera
Que la mode soit votre truc ou pas, les expos du musée Galliera sont réellement accessibles à tous, car elles savent retracer une histoire et expliquer l’influence du style sur le mode de vie, la libération (des femmes) et l’évolution de la société. Jusqu’au 15, c’est Martin Margiela, un créateur belge aussi connu qu’anonyme, qui remet en question l’esthétique de la mode de son temps en étudiant « la construction du vêtement par sa déconstruction, révèle son envers, sa doublure, le non fini, et rend apparent les étapes de sa fabrication : pinces, épaulettes, patrons, fils de bâti… ». À travers plus de 130 silhouettes, vidéos de défilés, archives et installations spéciales, l’exposition offre un regard inédit sur l’un des plus influents créateurs de mode contemporaine.
Jusqu’au 15 juillet 2018, Palais Galliera, rue de Galliera, 75016
Photo : Snoeziesterre via flickr