Ce lundi 22 mars a lieu la journée mondiale de l’eau. Instituée par l’ONU depuis 1992, cette journée est dédiée à la sensibilisation à une gestion durable des ressources en eau, une ressource naturelle indispensable à la vie. En Angleterre, l’association WaterAid a dessiné sur le sable le portrait monumental d’Ansha, écolière Ethiopienne de 12 ans qui – malgré son jeune âge – est contrainte d’aller collecter de l’eau chaque jour bien trop loin de chez elle…
Journée mondiale de l’eau : San in Your Eye et WaterAid imaginent le portrait monumental d’une écolière Ethiopienne réalisé sur le sable
WaterAid est une association caritative anglaise spécialisée dans le domaine de l’eau et de l’assainissement. Sa vision ? Un monde où l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène sont partout et pour tous. À l’occasion de la journée mondiale de l’eau ce lundi 22 mars, un gigantesque portrait représentant une jeune Éthiopienne allant chercher de l’eau a été réalisé dans le sable par San in Your Eye, sur la plage de Whitby en Angleterre, sous la houlette de WaterAid. Pour Anna France-Williams, porte-parole de l’association, ce portrait de sable de 60 mètres de haut mettant en lumière une jeune fille sur un sol sec et craquelé à côté d’une marée montante a été imaginé afin de « montrer que le changement climatique a un impact sur la vie des gens et à leur accès à l’eau. »
1 personne sur 10 dans le monde n’a pas accès à l’eau potable
Le portrait de cette jeune fille, c’est celui d’Ansha, une écolière Ethiopienne qui va collecter de l’eau chaque jour dans une rivière avoisinante, à Frat. Sans source d’eau fiable près de chez elle, c’est à l’instar de nombreuses femmes de sa communauté que la jeune écolière fait ce voyage parfois plusieurs fois par jour. Ainsi, Ansha fait partie des 785 millions de personnes – soit 1 personne sur 10 – dans le monde à ne pas avoir accès à ce droit fondamental qu’est l’accès à l’eau potable disponible à proximité de son lieu de vie. Comme le souligne WaterAid, le changement climatique rend les choses d’autant plus ardues pour les plus démunis, qui peinent déjà à obtenir de l’eau potable.