Pendant la seconde Guerre mondiale, une histoire d’horreur a secoué Paris, mettant en lumière les agissements du médecin Marcel Petiot. Né en 1897, Petiot avait gagné la confiance de ses voisins en tant que médecin respecté dans la rue Le Sueur dans le 16e arrondissement. Cependant, derrière cette façade respectable se cachait un meurtrier impitoyable.
La sombre histoire du Docteur Satan
Paris est en pleine occupation et l’affaire éclate en 1944 lorsque la police fouille la maison de Petiot au 21 Rue Le Sueur. Ce qui est alors découvert glace le sang de tous les enquêteurs. Le sous-sol de la maison renferme les restes humains de 27 personnes mutilées et carbonisées. Car oui, Petiot n’était pas seulement un meurtrier, mais il avait également l’habitude de brûler les corps de ses victimes pour compliquer leur identification et tenter de les faire disparaître.
Mais l’horreur ne s’arrête pas là, on découvrit sur place des instruments de torture, de la chaux, des salles obscures simplement équipées d’un œil de bœuf. Bref, tout ce qui caractérise un tueur en série prêt à tout pour faire disparaître ses victimes.
Concernant le mode opératoire de Petiot, le stratagème perfide était souvent le même. Le fou attirait ses victimes en prétendant les aider à fuir le régime nazi moyennant des sommes importantes. Cependant, au lieu de les sauver, il gagnait leur confiance pour finalement les conduire petit à petit à une mort atroce.
Après plusieurs années d’activités macabres, Petiot prendra la fuite, les voisins ayant enfin alerté les autorités après la diffusion d’odeurs nauséabondes. Il sera finalement appréhendé le 31 octobre 1944, près de la station Saint-Mandé. Lors de son procès en 1946, Petiot défendait ses actes en affirmant éliminer des ennemis de la France, montrant peu de remords et affichant une arrogance choquante, allant même jusqu’à s’endormir pendant l’audience !
À la fin, le criminel sera condamné à mort pour l’assassinat de 24 personnes et sera guillotiné le 25 mai 1946. Les motivations exactes derrière les meurtres de Petiot demeurent obscures. Certains pensent qu’il était motivé par l’argent, d’autres suggèrent une perversion sadique. Quoi qu’il en soit, l’affaire Marcel Petiot reste un sombre chapitre de l’histoire criminelle française dont une partie reste encore non élucidée : toute la fortune amassée sur le dos de ses victimes est restée introuvable…
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