L’accordéon : un instrument des rues et des bals populaires ? Oui, mais pas seulement. Son histoire est riche, passionnante, émouvante. Le 12 décembre, dans cet écrin de velours et d’or qu’est le Théâtre du Châtelet, vous êtes conviés à redécouvrir un instrument populaire, certes, mais aux facettes multiples. Le très talentueux Félicien Brut sera entouré, pour l’occasion, par l’Orchestre Symphonique de la Garde Républicaine et de nombreux invités prestigieux.
Le nouvel album de Félicien Brut, « J’ai deux amours », vient de paraître chez Erato / Warner Classics. Il est un des disques incontournables de cet automne, célébrant Paris et l’accordéon.
Le concert du 12 décembre viendra porter le programme de ce disque à la scène, racontant une balade dans les rues de la capitale, à la découverte de ses monuments emblématiques, le tout au son de l’accordéon, de musiques d’hier et d’aujourd’hui.
Les grands classiques du genre revisités
Paris n’est pas une ville comme les autres. Profondément cosmopolite, elle est une incroyable fenêtre ouverte sur le monde, le point de jonction de tant d’histoires musicales.
Nous avons tous fredonné un jour Sous le ciel de Paris ou La Complainte de la Butte, nous avons tous rêvé sur les chansons de Vincent Scotto ou Serge Gainsbourg… Lors de ce concert, Félicien Brut revisitera quelques grands classiques de la chanson française intimement liés à Paris tout en rendant hommage à des grandes figures de la musique classique ayant vécu dans la capitale, à l’image de Frédéric Chopin ou Astor Piazzolla.
De nombreux invités exceptionnels viendront se joindre à cette grande fête : la violoncelliste Anne Gastinel, la trompettiste Lucienne Renaudin-Vary, le contrebassiste Édouard Macarez ou le comédien Vincent Dedienne seront, entre autres, présents aux côtés de Félicien, pour cette soirée d’exception.
Devant le flamboyant Orchestre Symphonique de la Garde Républicaine placé sous la direction de François Boulanger, l’accordéoniste installe, non sans audace, son piano à bretelles dans le rôle d’instrument soliste devant l’orchestre.
Pour réaliser ce tour de force, Félicien Brut a commandé des œuvres nouvelles à trois compositeurs de talent : Fabien Waksman, Karol Beffa et Thibault Perrine signe respectivement un Concerto, une Suite et un Caprice pour accordéon et orchestre symphonique.
Le 12 décembre, l’accordéon va se transcender et se délester des préjugés dont il est souvent l’objet. Paris va se dévoiler, autrement. Car si Paris est une fête, l’accordéon est indéniablement son cœur battant et leur rencontre au Théâtre du Châtelet, le 12 décembre prochain, n’est à manquer sous aucun prétexte !